Accueil Breadcrumb caret Audio et vidéo Breadcrumb caret Vidéos Dans les coulisses d’une salle des marchés – 2e partie Découvrez cet endroit dont tout le monde parle, mais que peu connaissent. Par Alizée Calza | 12 novembre 2018 | Dernière mise à jour le 22 août 2023 4 minutes de lecture Photo : 123RF Dans cette série de deux vidéos, une employée de la salle des marchés des capitaux de la Banque de Montréal dévoile les coulisses de cet endroit dont tout le monde parle mais que peu connaissent. Si le négociateur y est l’acteur le plus célèbre, il est loin d’en être le seul intervenant et ne pourrait faire son travail sans les autres employés de cette salle. Après avoir travaillé pour une institution financière à Toronto, Lina Nouraly a intégré il y a un peu plus de deux ans l’équipe des produits structurés de la Banque de Montréal. Elle nous explique le quotidien d’une salle des marchés. Conseiller : Qu’est-ce qu’une journée typique dans la salle des marchés des capitaux de la Banque de Montréal? Lina Nouraly : D’abord, notre salle des marchés représente les trois piliers, ou pupitres, d’une salle des marchés, soit : le revenu fixe, les devises et commodités; les actions et produits structurés. Selon le pupitre, il y a différentes heures d’arrivée. Les gens commencent très tôt, entre 5 h 30 et 6 h. À 7 h 30, les employés sont pas mal tous arrivés. On commence par faire un retour sur ce qui s’est passé la veille et on regarde ce à quoi on peut s’attendre aujourd’hui. Les négociateurs font beaucoup d’appels au cours desquels ils donnent leur opinion sur ce qu’il va se passer sur les marchés, dépendamment des données récoltées. À VOIR AUSSI : Dans les coulisses d’une salle des marchés, 1re partie Après, on peut s’attendre à ce qu’il y ait des mouvements sur les marchés qui créent des occasions pour les vendeurs de discuter avec leurs clients. Les vendeurs pourront leur proposer des solutions qui pourraient les intéresser. En Bourse, les négociateurs d’obligations seront impliqués dans ces transactions, ils feront le hedging [couverture] et mettront un prix sur les transactions. C : Que faites-vous avant l’ouverture des marchés? LN : On lit les nouvelles, on regarde un peu ce qu’il se passe dans les marchés occidentaux parce qu’à cette heure, le marché européen est déjà ouvert. Parfois, selon les pupitres, des clients seront déjà arrivés aux bureaux. C’est toujours un avantage pour nous d’être là en même temps qu’eux : on peut effectuer certaines transactions parce qu’ils sont présents. Aussi, en prenant plus de temps pour comprendre et connaître les clients que l’on sert, on sait ce qui va les intéresser. Ça fait partie du boulot de vente. C : Est-ce qu’il y a des transactions tous les jours? LN : Pour certains pupitres, je dirais que oui. Je pense que ça dépend aussi des conditions du marché. Quand c’est un peu plus calme, certains clients préféreront attendre de voir comment les marchés progressent avant de prendre une décision sur des produits ou sur une exposition qu’ils ont déjà ou qu’ils veulent avoir. Quand les marchés sont plus calmes, les transactions sont un peu moindres, on appelle ça le flow. Mais en tant que vendeur, c’est à nous aussi de créer des occasions, peu importe ce qu’il se passe dans le marché. C : Quelle relation avez-vous avec les conseillers? LN : La relation qu’on a avec les conseillers dépend de leur personnalité et de leurs attentes. Je suis fière de dire que je considère certains d’entre eux comme des amis. Nos relations avec les conseillers sont très professionnelles alors que nos conversations sont centrées uniquement sur les produits et les solutions que nous offrons. Ça dépend des gens et de la manière dont les conseillers entrevoient la relation. C : Ont-ils des attentes particulières? LN : Une attente que partagent tous les conseillers est d’avoir un service hors pair. Après, certains seront plus centrés sur de nouvelles idées, alors que d’autres seront très calés dans le domaine des produits structurés. Ces derniers connaissent les structures, ils savent tout, ils observent notre équipe et apportent de nouvelles idées, de nouvelles solutions basées sur leurs attentes et sur les conditions du marché. Il y a aussi les autres conseillers qui ne sont pas super accoutumés aux produits structurés. Ils veulent en savoir plus et là il faut qu’on les éduque. C’est aussi quelque chose que j’adore faire. C’est fascinant de voir quelqu’un comprendre notre domaine et de voir les bénéfices et les bienfaits que les produits structurés peuvent apporter à leurs clients et leur gestion de portefeuille. Alizée Calza Alizée Calza est rédactrice en chef adjointe pour Conseiller.ca et pour Finance et Investissement. Sauvegarder Stroke 1 Imprimer Group 8 Partager LI logo