Les travailleurs de retour au bureau au moins une fois par semaine

Par La rédaction | 20 décembre 2023 | Dernière mise à jour le 19 décembre 2023
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Rawpixel / AdobeStock

Une majorité (87 %) d’employés qui travaillent au centre-ville de Montréal se sont rendus au bureau au moins une fois par semaine au cours de l’automne, comparativement à 81 % à l’automne 2022 et 61 % à l’automne 2021, selon un sondage de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain effectué en septembre auprès d’un millier de dirigeants et employés d’entreprises travaillant dans la métropole.

Du côté des entreprises, 65 % exigent que leurs employés soient présents au bureau au moins une journée par semaine, mais la norme s’établit en général à 3 jours par semaine, du mardi au jeudi.

Parmi les gestionnaires, 40 % fixent des jours de présence spécifiques pour leurs employés, tandis que 29 % leur laissent le choix et 27 % planifient les journées de travail au bureau en collaboration avec leurs équipes.

Pour encourager les travailleurs à venir au bureau, la flexibilité de l’horaire quotidien (53 %) et les activités entre équipes (47 %) sont les éléments les plus populaires.

« Le retour au bureau continue de progresser et de revenir dans les pratiques. Nous pensons qu’un point d’équilibre devrait à la longue émerger autour de quatre jours de présence au bureau », a déclaré Michel Leblanc, président et chef de la direction de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain.

L’accessibilité du centre-ville constitue le principal frein pour un retour accru au bureau, mentionne-t-il. Plus de la moitié (53 %) des travailleurs estiment que Montréal est peu accessible, ce qui pèse sur leur volonté de se rendre au bureau. Cette proportion est plus importante chez les résidents des banlieues.

Les travailleurs qui prennent leur auto pour aller travailler citent à 69 % l’accessibilité comme un obstacle principal à se rendre au bureau, notamment en raison des nombreux chantiers en cours à Montréal. Les utilisateurs des transports en commun citent quant à eux les horaires et la fréquence des passages comme des irritants majeurs pour se déplacer au bureau.

Michel Leblanc signale que la recrudescence des enjeux sociaux liés à l’itinérance et à la crise des opioïdes favorise l’émergence d’un sentiment d’insécurité au centre-ville de Montréal en soirée pour 59 % des travailleurs. Cette proportion atteint 64 % chez les femmes.

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La rédaction