L’année des fusions et acquisitions

Après une année record en 2016, le marché canadien des fusions et acquisitions poursuivra sur sa lancée en 2017, selon un sondage de Citi et Mergemarket.

La majorité (66 %) des quelque 50 praticiens des fusions et acquisitions interrogés ont affirmé que le volume de transactions poursuivra sa croissance cette année, alors que pas un seul d’entre eux ne prédit une baisse. La plupart des répondants anticipent une « hausse modérée » (52 %), mais 14 % sont plus optimistes et tablent sur une « hausse significative ».

« 2017 sera certainement une autre année très intéressante pour les fusions et acquisitions au Canada, affirme Grant Kernaghan, directeur général de Citi Canada. En dépit de l’incertitude politique et économique, il est encourageant de constater que les praticiens voient encore un certain nombre de facteurs positifs susceptibles de donner un autre résultat fort pour les fusions et acquisitions cette année. »

CAP SUR L’ASIE-PACIFIQUE

Selon le rapport, les attentes sont plus grandes dans des secteurs traditionnellement importants comme l’énergie, l’industrie et les services financiers. Les répondants estiment par ailleurs que la région de l’Asie-Pacifique offrira le plus grand potentiel pour les transactions transfrontalières au cours de l’année à venir.

Plus de la moitié (58 %) des experts en fusions et acquisitions interrogés croient également que le bas prix du pétrole a un impact positif sur le nombre de transactions au Canada, alors que les principaux acteurs pétroliers et gaziers se consolident et que les sociétés les plus vulnérable subissent des pressions accrues pour vendre.

Qui seront les acheteurs en 2017? La majorité des répondants (60 %) prévoient que les sociétés investisseuses enregistreront les plus fortes hausses d’activité, contre seulement 10 % qui citent les investisseurs institutionnels.

Ce texte a été initialement publié par SmallBizAdvisor.ca. Traduction et adaptation par Pierre-Luc Trudel.

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