Accueil Breadcrumb caret Conseiller PME Breadcrumb caret Nouvelles 6 stratégies pour se protéger du risque de taux de change Important pour les PME présentes aux États-Unis. Par La rédaction | 2 novembre 2016 | Dernière mise à jour le 16 août 2023 3 minutes de lecture La fluctuation de la valeur du dollar canadien par rapport au dollar américain représente un risque important pour n’importe quel propriétaire de PME qui exerce une partie de ses activités aux États-Unis. Voici quelques stratégies pour amoindrir ce risque. ÉVALUER L’EXPOSITION Pour les entreprises exportatrices, une diminution de la valeur du dollar canadien est une bonne nouvelle. Mais pour les entreprises qui importent énormément de marchandises en provenance des États-Unis, c’est tout le contraire. Dans un cas comme dans l’autre, le taux de change doit demeurer une préoccupation constante. Les PME devraient d’abord évaluer leur exposition aux fluctuations du taux de change et mettre en place une stratégie afin de mitiger leurs effets indésirables, conseille Simon Gaudreault, directeur des affaires économiques Québec à la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI), en entrevue avec La Presse. LIMITER LES CONVERSIONS DE DEVISES Les opérations de conversions de devises sont évidemment à proscrire le plus possible lorsque le taux de change est défavorable. Ouvrir un compte à l’étranger est une solution à envisager. « Par exemple, vous pouvez garder les montants de vos ventes en devises étrangères pour payer vos fournisseurs de ce pays avec ces sommes, explique Simon Gaudreault. On appelle cette stratégie la couverture naturelle : on utilise la trésorerie pour éliminer des opérations de change. » FAIRE DES PRÉVISIONS PRUDENTES Être trop optimiste dans les prévisions de taux de change peut amener les dirigeants de PME à prendre de mauvaises décisions stratégiques. « Si une entreprise exportatrice fait ses prévisions en considérant le dollar canadien à 75 cents américains, elle risque de s’habituer à l’avantage que lui procure la faiblesse du dollar canadien, affirme Simon Gaudreault. Une gestion plus prudente serait de faire ses prévisions avec un dollar plus fort. » RECHERCHER LA STABILITÉ Pour protéger leurs marges bénéficiaires, plusieurs entreprises choisissent de signer des contrats de change avec leur banque, question de se mettre à l’abri des fluctuations à venir. Cette solution est très pratique pour payer les dépenses récurrentes qui requièrent une conversion de devises. S’ENTENDRE AVEC LA CLIENTÈLE Pour se protéger des fluctuations du taux de change, les PME ont la possibilité de signer des ententes avec leurs clients. Ces ententes peuvent par exemple stipuler que le prix des produits sera ajusté si le taux de change fluctue au-delà d’un certain seuil, tout en précisant un volume d’achat minimum pour l’année. Cela permet d’éviter que les clients achètent beaucoup plus ou beaucoup moins en fonction du taux de change. SE DIVERSIFIER POUR LES BONNES RAISONS Certaines PME sont tentées de prendre de l’expansion dans d’autres marchés afin de compenser les fluctuations du taux de change entre les dollars canadien et américain. Il s’agit toutefois d’une stratégie risquée. D’une part parce que le développement de nouveaux marchés devrait être motivé par d’autres raisons plus fondamentales, et d’autre part parce que rien ne garantit que ce nouveau marché viendra contrebalancer les États-Unis. « Les experts disent souvent, en fait, que la diversification des marchés pour une PME vient augmenter ses risques liés aux fluctuations des taux de change plutôt que de les diminuer », explique Simon Gaudreault. La rédaction vous recommande : Les échanges commerciaux avec les États-Unis en hausse L’avenir est dans le commerce en ligne Les entreprises canadiennes à l’heure du désinvestissement La rédaction Sauvegarder Stroke 1 Imprimer Group 8 Partager LI logo