Dur, dur de recruter

Par La rédaction | 22 mai 2013 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
2 minutes de lecture
Photo : gmast3r / 123RF

Pour 71 % des dirigeants d’entreprises canadiennes, le plus gros problème est de recruter les meilleurs talents, selon un nouveau sondage d’Angus Reid commandé par la firme Richter.

Les cadres affirment que cette tâche devient de plus en plus difficile et qu’ils ont dû augmenter leurs fourchettes salariales afin d’attirer et de garder ces employés hautement qualifiés ou spécialisés.

Pas moins de 77 % des répondants ont indiqué que l’un des plus grands défis est de trouver une équipe suffisamment motivée pour les suivre dans leur parcours entrepreneurial. Cela pourrait expliquer en partie pourquoi les entreprises canadiennes sont partagées quant à leurs choix d’allocation de ressources lors d’investissements internes. Les résultats démontrent que 39 % des répondants choisissent d’investir dans leurs employés, tandis qu’un autre 39 % se concentrent davantage sur le développement de produits et le raffinement de la technologie.

Le sondage, intitulé « The Canadian BizHealth Report », a été mené auprès de 501 cadres à travers le pays.

« Le constat démontre clairement que la recherche de spécialités et de conseils de pointe devient une stratégie clé pour stimuler la croissance des entreprises, affirme Paule Bouchard, associée chez Richter. La même tendance est remarquée au Québec, où de nombreuses entreprises recherchent, quant à elles, un accompagnement stratégique dans des domaines spécifiques, plus précisément auprès de firmes de type boutique. La recherche de talents nécessite du temps et de l’argent; il s’agit d’un processus qui doit se faire en continu. C’est donc pourquoi il est d’autant plus laborieux pour des entreprises ayant une plus petite structure de recruter des gens qui correspondent vraiment à la philosophie et à la culture d’entreprise. L’attraction et la rétention de talents va maintenant au-delà des conditions salariales. Une façon d’assurer le maintien d’employés motivés est d’impliquer ces personnes clés dans l’élaboration de la stratégie de l’entreprise et de son exécution. »

D’autres faits saillants du sondage :

– 52 % des dirigeants d’entreprises canadiennes considèrent l’embauche de ressources expertes dans des créneaux diversifiés et pointus comme une norme corporative quasi incontournable.

– Près de six répondants sur dix (58 %) affirment qu’ils suivent leur instinct pour fixer l’itinéraire de la croissance de leur entreprise et qu’ils impliquent par la suite des conseillers externes pour les appuyer dans l’atteinte de leurs objectifs.

– une proportion de 41 % des dirigeants d’entreprises déclare connaître un collègue, un ami ou un membre de leur famille qui a quitté son emploi dans la dernière année afin de poursuivre leurs propres visées entrepreneuriales.

La rédaction