6 clés pour intégrer un nouvel employé vedette

Par La rédaction | 19 août 2015 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Gestionnaire en direct – Les gestionnaires de portefeuille doivent développer leur esprit d’équipe

Votre client a finalement débauché le directeur vedette d’un concurrent. Son défi est maintenant de l’intégrer à son équipe.

L’arrivée de joueurs étoiles au sein d’une équipe peut provoquer bien des remous dans une entreprise, apprend-on dans le blogue de la Harvard Business Review du mois dernier.

N’importe quel partisan d’une équipe de sport professionnel l’a déjà constaté : l’arrivée d’une vedette n’est jamais la garantie que la performance d’une équipe va s’améliorer. C’est un fait qui s’applique également aux entreprises, soutient le chasseur de têtes Claudio Fernández-Aráoz dans son blogue de HBR.

SIX CLÉS DU SUCCÈS

« Il ne s’agit pas que d’embaucher des gens qualifiés. Il faut également les intégrer correctement à leur nouvelle équipe », peut-on lire dans la HBR. En fait, l’efficacité des membres d’une équipe à travailler ensemble serait responsable d’environ 80 % des succès d’une entreprise, affirme le chasseur de têtes.

C’est ce qui explique qu’à compétences égales, certaines entreprises se démarquent, tandis que d’autres stagnent. À preuve : « Une équipe de 600 ingénieurs d’Apple a développé avec succès le système d’opération Mac OS X en moins de deux ans. En comparaison, près de 10 000 ingénieurs de Microsoft ont travaillé pendant cinq ans sur Windows Vista, un produit qui a finalement dû être retiré », illustre Claudio Fernández-Aráoz.

Pour construire une équipe solide et efficace et bien y intégrer les vedettes, il faut la doter de six caractéristiques essentielles, issues des personnalités qu’on retrouve dans cette même équipe :

  • L’équilibre : ou comment tous les membres comprennent l’importance de la diversité des talents;
  • L’énergie : l’ambition de l’équipe, et l’énergie déployée à réaliser cette ambition;
  • L’orientation stratégique : la compréhension qu’a une équipe de là où l’entreprise veut aller;
  • La résilience : la capacité à se relever des échecs, et de maintenir le cap en eau trouble;
  • L’efficacité : l’importance accordée à l’optimisation des ressources dans l’atteinte des résultats;
  • L’ouverture : l’importance accordée par une équipe à élargir ses horizons et à réseauter en dehors de son cercle.

« Les entreprises gagnantes sont celles qui mettent en place les équipes les plus diversifiées et les plus solidement soudées. Les joueurs s’impliquent, veulent faire croître l’entreprise et travaillent tellement bien ensemble qu’il sera difficile pour un concurrent de débaucher l’un de ses membres », conclut Claudio Fernández-Aráoz.

La rédaction