Accueil Breadcrumb caret Conseiller PME Breadcrumb caret Nouvelles L’année 2018 prometteuse pour l’économie canadienne De quoi ravir vos clients propriétaires de PME. Par La rédaction | 13 décembre 2017 | Dernière mise à jour le 15 août 2023 3 minutes de lecture Après avoir connu une année 2017 fracassante, l’économie canadienne devrait ralentir un peu en 2018, tout en continuant d’enregistrer de solides gains. Ces perspectives devraient ravir vos clients propriétaires de PME. Au terme de 2017, le PIB canadien devrait avoir enregistré une hausse de 2,9 %, ce qui place le Canada en tête des pays du G7 au chapitre de la croissance économique, selon les Services économiques RBC. La croissance devrait ensuite ralentir à 1,9 % en 2018, et à 1,6 % en 2019. « La croissance au Canada devrait ralentir un peu en 2018, alors que les principaux moteurs de l’économie changent. Nous estimons toutefois qu’elle continuera de surpasser son potentiel », indique Craig Wright, premier vice-président et économiste en chef à RBC. Il ajoute également que l’économie mondiale a connu une année « très inhabituelle » marquée par une incertitude politique accrue, mais d’excellents résultats sur les marchés financiers et une accélération de la croissance économique. Pour la première fois depuis 2011, RBC prévoit que l’ensemble des provinces enregistreront une croissance positive en 2018, même si elle sera un peu moins soutenue que cette année pour la plupart d’entre elles, dont le Québec. DANGERS DROIT DEVANT Alors que c’est principalement la consommation et le dynamisme du marché du logement qui ont alimenté la croissance en 2017, ce sont plutôt les dépenses publiques d’infrastructure et une hausse modérée des investissements des entreprises qui généreront le plus d’activité économique l’an prochain, estime RBC. Les exportations devraient aussi augmenter, mais l’issue de la renégociation de l’ALENA pourrait avoir des conséquences néfastes à la fois pour les investissements et les exportations. Les effets combinés de la renégociation de l’ALENA et de la réforme fiscale aux États-Unis sont d’ailleurs susceptibles de miner la compétitivité du Canada. D’après RBC, le dollar canadien se dépréciera légèrement au début de l’année, mais remontera un peu à la faveur des hausses de taux prévues. Ainsi, il devrait se négocier entre 0,75 $ US et 0,80 $ US en 2018. Du côté de la politique monétaire, la Banque du Canada a relevé les taux d’intérêt pour la première fois en près de sept ans, mais a depuis adopté un ton plus prudent en ce qui concerne de futures hausses. Les experts de RBC sont d’avis que le taux cible du financement à un jour restera à 1,0 % à court terme. À la fin de 2018, celui-ci devrait cependant se situer à 1,75 %. La rédaction vous recommande : L’année 2017 a été bonne pour les investisseurs Le Canada, prochain grand centre du bitcoin? 2018 : une année de volatilité sur les marchés La rédaction Sauvegarder Stroke 1 Imprimer Group 8 Partager LI logo