Le bonheur se trouve dans les PME

Par La rédaction | 12 avril 2017 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Les PME ne sont pas toujours en mesure de verser les salaires les plus élevés de leur industrie, mais elles peuvent se targuer d’avoir les employés les plus heureux.

Selon une vaste étude de Robert Half menée auprès de plus de 12 000 travailleurs canadiens et américains, ce sont les employés qui travaillent pour des entreprises de 10 salariés ou moins qui affichent les taux de bonheur les plus élevés. Les très grandes entreprises comptant plus de 10 000 employés affichent quant à elles les taux les plus bas.

La taille de l’entreprise n’est toutefois pas le facteur qui influence le plus le bien-être de la main-d’œuvre. Pour les répondants dans leur ensemble, être fier de son organisation est le principal facteur de bonheur. Ceux qui ressentent de la fierté à l’égard de leur organisation sont trois fois plus susceptibles d’être heureux que ceux qui n’en ressentent pas.

Le respect et la reconnaissance comptent également pour beaucoup, puisque se sentir apprécié et être traité avec équité et respect constituent les deuxièmes et troisièmes principaux facteurs de bonheur.

Au final, le rapport conclut que la plupart des employés nord-américains sont heureux avec un note moyenne de 71 % sur l’échelle du bonheur. Cela dit, le tiers des travailleurs ont affirmé qu’ils allaient probablement quitter leur employeur actuel au cours des six prochains mois. Ce sont les travailleurs qui indiquent être incompatibles avec leur employeur qui sont les plus susceptibles de quitter leur emploi.

À CHACUN SON BONHEUR

Le bonheur n’est pas universel et peut prendre des formes très différentes en fonction de l’âge et du sexe. Pour les membres de la génération Y, par exemple, le principal facteur déterminant de bonheur au travail est le sentiment d’accomplissement.

Les employés de la génération X sont quant à eux les moins heureux, les plus stressés et ceux qui s’intéressent le moins à leur travail. C’est tout le contraire pour les travailleurs expérimentés âgés de 55 ans et plus, qui rapportent le taux de bonheur au travail le plus élevé. Les cadres supérieurs affichent par ailleurs les plus hauts taux de bonheur grâce à leur engagement plus fort, tandis que les gens qui travaillent dans les domaines des ventes et du service à la clientèle sont les moins heureux au boulot.

Les hommes se portent finalement mieux que les femmes en ce qui concerne presque toutes les facettes du bonheur étudiées. L’écart le plus important se situe sur le plan de l’influence exercée par les répondants sur les décisions d’affaires : 55 % des hommes affirment pouvoir influencer la prise de décisions d’affaires, contre seulement 47 % des femmes.

« Le bonheur n’est pas un luxe, c’est une nécessité indispensable à des activités commerciales productives et prospères. Pour les professionnels de tous les domaines, la clé du bonheur au travail est de choisir le bon rôle et le bon employeur », soutient Paul McDonald, directeur général principal de Robert Half.

La rédaction