L’École des entrepreneurs du Québec fusionne avec le SAJE

Un peu plus d’un an après son inauguration, l’École des entrepreneurs du Québec (ÉEQ) fusionne avec l’organisme SAJE accompagnateurs d’entrepreneurs, qui existe depuis 32 ans. Elles deviennent ainsi une seule organisation, nationale cette fois.

« Nous sommes à un tournant et cette fusion était devenue tout simplement naturelle. En concentrant l’ensemble de notre expertise sous une même entité, nous maximiserons la portée de nos actions au bénéfice des milliers d’entrepreneurs que nous formerons à travers le Québec », explique M. François Renauld, président du conseil d’administration.

L’ensemble des collaborateurs intégreront la nouvelle organisation, qui conservera le nom d’École des entrepreneurs du Québec. La gouvernance sera assurée par un conseil d’administration composé d’entrepreneurs de diverses régions du Québec.

DÉPLOIEMENT DANS TROIS NOUVELLES RÉGIONS

Pour assurer une plus forte présence régionale, l’ÉEQ profite du financement de 4,4 millions de dollars du Plan d’action gouvernemental en entrepreneuriat du ministère de l’Économie, de la Science et de l’innovation. L’organisme a lancé un appel à proposition pour déployer son offre de services dans trois nouvelles régions d’ici 2019

Cet appui financier permet à l’École de solliciter de nouveaux partenariats dans différentes régions « pour canaliser de façon collective l’offre de formation faite aux entrepreneurs ».

Les régions intéressées à accueillir l’ÉEQ ont jusqu’au 1^er juin 2018 pour soumettre leur dossier de candidature. Elles devront toutefois trouver une partie du financement localement par l’entremise de fonds privés, d’organismes publics ou de financement par les utilisateurs pour bénéficier du soutien du ministère de l’Éducation et de l’ÉEQ.

« Nous sommes heureux de passer à cette prochaine étape, qui nous permettra de répondre aux besoins de davantage d’entrepreneurs et de contribuer au développement économique du Québec en complément des organismes en accompagnement d’entreprises déjà en place », souligne le président-directeur général de l’ÉEQ, Michel Fortin.

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