Les bienfaits des programmes de mieux-être

Par La rédaction | 3 octobre 2012 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Les propriétaires d’entreprise n’ignorent peut-être pas que d’investir dans des initiatives de mieux-être au travail, c’est aussi investir dans la santé et la productivité de leur main-d’œuvre. Mais il semble que ça ne soit pas suffisant pour qu’ils en fassent une priorité.

Lorsqu’une entreprise doit améliorer son bénéfice net à court terme, elle coupe souvent dans ce type de programme – à condition qu’elle en possède un. En général, celles qui n’en ont pas n’ont jamais examiné sérieusement la question.

Pourquoi est-ce ainsi? Parce que le défi est de démontrer les avantages directs des programmes de mieux-être aux employeurs, que ce soit un taux d’absentéisme moins élevé (et à l’inverse, moins de présentéisme), une plus grande productivité et, au final, de moindres coûts.

Un rapport récent du Conference Board of Canada montre d’ailleurs que la plupart des compagnies ne mesurent pas bien le taux de rentabilité des programmes de mieux-être.

Intitulé Justifier les investissements dans la santé et le mieux-être en milieu de travail, le rapport montre à cet effet que, même si environ un tiers des employeurs évaluent les résultats du programme, très peu (moins de 1 %) les analysent de façon rigoureuse.

Et, sans une idée claire des impacts positifs de ces programmes, il sera impossible de convaincre les employeurs d’y adhérer.

Qu’est-ce qu’un programme de mieux-être performant?

Pour être efficaces, les programmes de mieux-être devraient être exhaustifs, cibler les problèmes de santé les plus répandus chez les employés, être intégrés à d’autres programmes et s’harmoniser à la culture de l’entreprise.

Un programme de mieux-être complet devrait inclure les cinq éléments essentiels suivants :

1. L’engagement de la haute direction.

2. Un repère ou un point de comparaison pour fins de suivi.

3. Un contenu en lien avec les problèmes de santé spécifiques à sa main-d’œuvre.

4. Un suivi auprès des employés pour s’assurer que les changements de comportement durent.

5. Une évaluation du programme et de ses initiatives.

Les programmes qui cibleront les troubles de santé les plus répandus parmi les employés seront ceux qui rapporteront le plus financièrement.

La rédaction