Accueil Breadcrumb caret Conseiller PME Breadcrumb caret Nouvelles Les coûts des avantages sociaux appelés à grimper Selon une rapport du Conference Board of Canada. Par La rédaction | 28 novembre 2012 | Dernière mise à jour le 16 août 2023 3 minutes de lecture Les entreprises de partout au pays ont vu le coût des avantages sociaux baisser légèrement dans les deux dernières années, mais ils ne devraient pas s’attendre à ce que cela dure, selon le rapport Benefits Benchmarking 2012, publié par le Conference Board of Canada. Le rapport révèle que le coût annuel moyen d’un régime d’avantages sociaux s’élève à 7061$ par employé à temps plein. Sans surprise, les coûts annuels par employé sont plus élevés dans le secteur public, à 7498$ que dans le secteur privé, à 6922$. Pour un employeur type, cela se traduit par une dépense d’un peu plus de 10% de sa masse salariale brute annuelle. « Le soulagement récent est moins venu de l’implantation de stratégies de compressions des coûts que de changements externes dans le marché, comme l’établissement du prix des médicaments sur ordonnance. Non seulement les coûts pourraient grimper brutalement, les employeurs doivent aussi considérer comment ils peuvent couvrir les nouveaux médicaments biologiques, onéreux, et les autres thérapies qui s’en viennent sur le marché », prévient Karla Thorpe, directrice, recherche sur le leadership et les ressources humaines au Conference Board of Canada. Le rapport Benefits Benchmarking 2012 résume les résultats d’un sondage sur les avantages sociaux offerts par les employeurs mené par le Conference Board of Canada en 2012. Un questionnaire a été envoyé à 2344 professionnels dirigeants des ressources humaines. Ces derniers provenaient en grande partie d’entreprises canadiennes de moyenne et grande tailles de divers secteurs et régions. Coûts et absentéisme Pour les employeurs, la prochaine principale priorité est la compression des coûts. À mesure que les coûts des avantages sociaux continuent de s’élever – à un taux d’environ 10% sur 12 mois – ceux-ci ressentent de plus en plus de pression pour agir. Certains employeurs peuvent avoir un faux sentiment de sécurité en raison de facteurs externes, comme la réforme des médicaments génériques et l’expiration des brevets, qui ont tenu les augmentations de coûts à distance. Un autre problème croissant? L’absentéisme, qui coûte actuellement aux employeurs canadiens 1,2% de la masse salariale en moyenne, ou 7,4milliards de dollars en salaires perdus. Les trois quarts des employeurs ont affirmé que réduire l’absentéisme était un objectif primordial de leur stratégie en matière d’avantages sociaux, une hausse de 64% depuis le rapport de 2009. Toutefois, seuls 41% des employeurs évaluent que leur stratégie à cet égard est efficace. «Traditionnellement, les employeurs se sont concentrés sur les primes pour faire des économies, plutôt que sur la réduction du nombre et du coûts des réclamations, qui sont essentiellement fonction de la santé des employés. Les programmes de mieux-être et l’impact de ceux-ci sur la mobilisation seront désormais un centre d’intérêt pour beaucoup d’employeurs», conclut Karla Thorpe. La rédaction Sauvegarder Stroke 1 Imprimer Group 8 Partager LI logo