Les entreprises canadiennes en mode acquisition

Les entreprises canadiennes ont un fort appétit pour les acquisitions, et ce, malgré l’incertitude qui plane sur les marchés des devises et des produits de base.

Selon la dernière édition du Baromètre de la confiance des entreprises d’EY, 62 % des entreprises canadiennes cherchent activement à procéder à des fusions et acquisitions, contre seulement 48 % il y a six mois.

L’intérêt pour de telles transactions est moins élevé à l’échelle mondiale, alors que 56 % des entreprises cherchent énergiquement à en faire. Résultat : le Canada se classe toujours parmi les cinq principales destinations des investissements dans le monde, indique EY.

LA CONFIANCE FAIT UN BOND DE GÉANT

« À pareille date l’année dernière, seuls 10 % des répondants canadiens à notre sondage percevaient une amélioration de l’économie canadienne, souligne dans un communiqué Ken Brooks, associé des Services consultatifs transactionnels d’EY. Cette année, ce nombre a bondi à 54 %, soit une hausse impressionnante en peu de temps. »

L’optimisme est aussi perceptible à l’échelle mondiale : 64 % des répondants s’attendent à une amélioration du contexte économique.

COMBLER UN DÉFICIT D’INNOVATION

Pour bon nombre d’entreprises canadiennes, l’innovation est primordiale lorsqu’il est question de réduire les coûts et d’accroître la productivité. Et dans certains cas, les acquisitions représentent une solution efficace.

« Pour 40 % des répondants canadiens, les fusions et acquisitions sont l’une des façons possibles de prendre leur avenir en main, précise Ken Brooks. En acquérant de petites entreprises qui répondent à leurs besoins pressants, ces répondants peuvent assurer la croissance de leurs activités et combler leurs manques en matière d’innovation. »

La rédaction voua recommande :

• Le capital de risque plus accessible aux PME
• L’année des fusions et acquisitions
• Finances et technologies compliquent les fusions-acquisitions