Accueil Breadcrumb caret Conseiller PME Breadcrumb caret Nouvelles Les petites entreprises, à la fois optimistes et inquiètes L’inflation et les taux d’intérêt assombrissent les perspectives. Par La rédaction | 8 novembre 2022 | Dernière mise à jour le 15 août 2023 3 minutes de lecture Même si elles sont optimistes face à leur avenir, un nuage noir plane au-dessus des petites entreprises canadiennes. L‘inflation et la hausse des taux d’intérêt, mais aussi les problèmes de chaîne d’approvisionnement et la pénurie de main-d’œuvre sèment l’inquiétude auprès des dirigeants, selon la troisième édition du rapport annuel de la Banque Scotia intitulé La voie pour braver la tempête. La majorité (75 %) des petites entreprises sondées affirment qu’elles se portent aussi bien, voire mieux qu’avant la pandémie, soit un pourcentage supérieur à celui de l’an dernier à 54 %. À plus de 80 %, elles se sentent mieux outillées pour faire à une autre perturbation, crise sanitaire ou récession alors que les deux tiers se disent « extrêmement » ou « très » optimistes quant à leur avenir. Cela n’empêche pas qu’elles font face à des vents contraires. SAVOIR RÉAGIR L’inflation a un impact considérable sur leurs activités pour 37 % des entreprises et pour 4 % d’entre elles, il est majeur. Quant à la hausse d’intérêt, elle affecte de façon importante près des trois quarts des entreprises alors que la pénurie de main-d’œuvre et/ou les problèmes d’approvisionnement préoccupent 25 % des petites entreprises. Il y a 65 % des répondants qui prévoient avoir besoin de financement éventuellement, et ce besoin sera accru pour ceux dont le chiffre d’affaires est supérieur à 500 000 $ comparativement aux répondants dont le chiffre d’affaires est inférieur à cette barre. Pour passer à travers ces perturbations économiques, elles se doivent d’être proactives. Au cours des deux dernières années, 90 % des propriétaires d’entreprise se sont tournés vers une ressource externe (conseiller) pour obtenir des conseils ou de l’aide. De ce nombre, près d’un sur deux (49 %) affirment que leur entreprise s’en porte mieux. Dans son étude, la Banque Scotia émet plusieurs conseils pour aider les entreprises à braver ces difficultés. Explorer les options de financement : il est avisé de faire appel à conseiller que ce soit pour augmenter la limite de sa ligne de crédit, envisager d’autres programmes de prêt ou demander de l’aide pour repérer les programmes d’aide gouvernementaux et faire une demande. Le conseiller pourra ainsi soutenir les propriétaires dans l’élaboration d’un plan d’action pour que leur entreprise soit en bonne position pour assurer sa réussite. Garder le cap sur ses résultats : il faut réduire là où ça compte afin de rationaliser le plus possible ses activités. Là encore, le conseiller est en mesure de guider les entrepreneurs quant aux gains d’efficacité à réaliser pour optimiser les revenus. Se doter d’un plan d’intervention : il constitue la meilleure ligne de défense contre les perturbations. Plus de 80 % des petites entreprises interrogées affirment avoir reçu une forme quelconque d’aide financière de la part du gouvernement durant la pandémie. Elles sont également plus endettées en raison de la hausse soutenue des taux d’intérêt. Étant donné que certains de ces prêts viendront à échéance l’année prochaine, il est essentiel d’envisager une stratégie de remboursement dès maintenant. Penser numérique : les progrès de la technologie ont multiplié les possibilités pour le commerce, la recherche de talents et la promotion des entreprises auprès d’une nouvelle clientèle. Une forte présence numérique fait en sorte qu’une grande partie des opérations peuvent être effectuées à distance. Être à l’affût des nouvelles occasions d’affaires : il peut être utile de passer en revue sa gamme de produits et de services et d’envisager la possibilité d’y ajouter de nouveaux éléments. Demeurer à l’affût des tendances dans votre secteur et rester au fait de l’actualité peuvent amener de nouvelles idées. Pour réaliser son étude, la Banque Scotia a mené un sondage entre le 26 août et le 1er septembre 2022 auprès de 806 décideurs financiers d’entreprises canadiennes dont le chiffre d’affaires se situe entre 50 000 $ et 5 millions de dollars.