Les postes vacants sont rares au pays

Par La rédaction | 21 décembre 2016 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Le taux de postes vacants dans le secteur privé au Canada s’est stabilisé à 2,4 % au troisième trimestre, signe que le marché de l’emploi n’est pas à son meilleur, soutient la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI).

Depuis le début de l’année, le taux de postes vacants est 0,3 % plus bas qu’en 2014, alors que l’économie était plus robuste.

« Ces résultats montrent que, globalement, les marchés de l’emploi sont en proie à une certaine morosité, fait remarquer dans un communiqué Martine Hébert, vice-présidente principale de la FCEI. Comme au trimestre dernier, la constance des résultats à l’échelle nationale masque d’importantes variations régionales et sectorielles. Les résultats les plus faibles sont principalement concentrés dans les régions productrices de pétrole et dans l’Est du pays. »

Le Québec se situe en milieu de peloton avec 65 300 postes vacants (2,4 %), un chiffre demeuré stable depuis le dernier trimestre.

DES HAUSSES DE SALAIRES PLUS MODESTES

Le marché de l’emploi se porte mieux dans certaines industries. Les taux de postes vacants ont par exemple grimpé dans les secteurs de l’agriculture, des technologies de l’information, des soins de santé et des services professionnels, alors qu’ils ont baissé dans les secteurs de la construction, du pétrole et du gaz, des transports, de l’hébergement/de la restauration et des services personnels.

Le sondage permet par ailleurs de constater qu’il existe clairement une relation entre les postes vacants et les salaires. Les chefs de PME qui comptent au moins un poste vacant prévoyaient une hausse moyenne de 1,9 % des salaires dans leur entreprise au troisième trimestre de 2016, alors que ceux qui n’ont pas de postes vacants comptaient les augmenter de 1,2 % seulement.

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