Les Z et les millénariaux attirés par l’entrepreneuriat

La pandémie n’a pas freiné l’élan entrepreneurial des jeunes (et des moins jeunes). Ce serait même plutôt le contraire.

Selon un sondage de QuickBooks, la plateforme de comptabilité d’Intuit, le quart des petites entreprises canadiennes (24%) ont été lancées au cours des deux dernières années. Cela représente quelque 2,2 millions de Canadiens qui ont créé leur entreprise.

Les membres de la génération Z et les millénariaux constituent la majorité (57 %) de ces nouveaux entrepreneurs.

Pour augmenter leurs revenus, plus du quart de ces entrepreneurs envisagent de lancer d’autres entreprises, contre 16 % des propriétaires d’entreprise établie. Ils deviennent entrepreneurs en série aussi parce qu’ils ont un intérêt pour plusieurs secteurs (46 %) et l’envie de relever un défi personnel (34%).

C’EST PLUS PAYANT L’ENTREPRENEURIAT

L’entrepreneuriat leur réussit bien. Ceux qui avaient perdu leur emploi avant de se lancer en affaires touchaient un salaire moyen de 85 900 $. Aujourd’hui, en tant que propriétaires d’une petite entreprise, près des deux tiers (63%) font plus d’argent que dans leur ancien poste.

Comme source de motivation à se lancer en affaires, il y a le désir d’être son propre patron. Pour 82 % des répondants, la liberté que leur confère la vie d’entrepreneur est plus importante que le salaire, et trois sur quatre (73 %) affirment même qu’ils n’abandonneraient jamais ce mode de vie pour reprendre un emploi traditionnel.

Malgré l’inflation croissante, les menaces de récession et les perturbations sur les chaînes d’approvisionnement, la grande majorité (90 %) est optimiste quant à la réussite de leur activité. Ils sont aussi 85 % à se dire préparés pour faire face au futur.

Cet optimisme s’appuie sur les perspectives de croissance de leur secteur (49 %), l’augmentation des ventes au fil du temps (41 %) et leur aisance à utiliser les outils technologiques modernes pour exploiter leur entreprise (38 %).

Dans une ère numérique, le marketing est plus important que jamais. Il se fait majoritairement (56 %) sur les réseaux sociaux. Comme canal de communication, les sondés disent privilégier Facebook (86 %), Instagram (68 %), Twitter (22 %), TikTok et YouTube (14 % chacun).

Ces nouveaux entrepreneurs ne se laissent pas arrêter par les bouleversements que la pandémie a entraînés dans notre façon de vivre, de travailler et de communiquer. Ils ne se contentent pas de vivre ce changement, ils le dirigent.

« Il est inspirant de voir comment l’adversité a ouvert la voie à l’innovation et à l’esprit d’entreprise. Avec les bons outils et la bonne technologie, nous avons bon espoir que cette génération croissante d’entrepreneurs continuera à prospérer », affirme David Marquis, vice-président et directeur national d’Intuit Canada.