Accueil Breadcrumb caret Conseiller PME Breadcrumb caret Nouvelles Pas si facile d’être patron Pour transformer son entreprise, il faut d’abord se transformer soi-même. Par La rédaction | 25 avril 2018 | Dernière mise à jour le 15 août 2023 3 minutes de lecture Les PDG de certaines des plus grandes entreprises du monde reconnaissent l’importance des compétences non techniques et du besoin de s’adapter au changement. Un constat qui s’applique tout aussi bien aux propriétaires de PME. C’est ce que révèle l’étude mondiale d’Egon Zehnder, qui a interrogé plus de 400 dirigeants d’entreprises dont les sièges sociaux sont situés dans onze pays. Le sondage permet de constater que la majorité des PDG (79 %), même s’ils ont confiance en leur expérience et leur savoir-faire, pensent qu’il est essentiel de se transformer et de transformer leur entreprise pour s’adapter au rythme rapide de perturbation des affaires. « Les pressions sur les PDG aujourd’hui n’ont jamais été aussi grandes. Tandis que les PDG ont les capacités et l’expérience pour assumer le rôle, les complexités du leadership – influence, préconiser, collaborer et innover – représentent des défis même pour les meilleurs leaders », déclare Kati Najipoor-Schuette, chef de la direction générale chez Egon Zehnder. Les PDG interrogés estiment qu’il faudrait davantage de soutien lors de leur nomination. Si la majorité d’entre eux (74 %) déclarent que leurs réalisations antérieures et leurs expériences les avaient préparés à devenir PDG, plus de la moitié d’entre eux (54 %) pensent que la transition vers ce rôle nécessite une période intense de réflexion personnelle. Plusieurs situations leur ont semblé plus difficiles à gérer que prévu. Les PDG trouvent les problèmes personnels et interpersonnels tels que la conscience de soi, l’expression de vulnérabilité, le renforcement des équipes de direction et la conduite de changement culturel compliqués à gérer. Ainsi, malgré leurs compétences acquises au cours de leur carrière, nombre d’entre eux reconnaissent que le développement de « compétences plus douces » est essentiel à la réussite d’un bon leadership. « Dans le monde complexe et instable d’aujourd’hui, les PDG doivent avoir à la fois des compétences générales et non techniques. Les meilleurs leaders sont sur un chemin continu d’apprentissage et de transformation tout en transformant leurs entreprises », note Dick Patton, chef du groupe mondial de pratique chez Egon Zehnder. La rédaction vous recommande : Les employés canadiens moins mobilisés Favoriser l’avancement des femmes est bon pour tous Le plaisir avec les collègues, plus important que le salaire La rédaction Sauvegarder Stroke 1 Imprimer Group 8 Partager LI logo