Accueil Breadcrumb caret Conseiller PME Breadcrumb caret Nouvelles Plus de flexibilité exigée pour les PME endettées « Les mois à venir seront encore très difficiles », prévient cet organisme. Par La rédaction | 22 décembre 2020 | Dernière mise à jour le 15 août 2023 2 minutes de lecture Photo : istockphoto / Nuthawut Somsuk La Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI) accueille favorablement les ajustements aux mesures d’aides destinées aux propriétaires de petites et moyennes entreprises aux prises avec les affres de la COVID-19. Le ministre québécois de l’Économie et de l’Innovation, Pierre Fitzgibbon, a en effet annoncé récemment que 50 millions de dollars de plus seront débloqués pour le Programme d’Aide d’urgence aux petites et moyennes entreprises (PAUPME). Il a ajouté qu’un soutien additionnel de 50 000 $ serait accessible pour les PME qui bénéficient déjà du volet Aide aux entreprises en régions en alerte maximale (AERAM). Toutefois, le vice-président du pendant québécois de l’organisme, François Vincent, précise qu’il faut demeurer alerte. « Il est impératif de ne laisser aucune PME passer entre les mailles du filet, car les mois à venir seront encore très difficiles pour leurs propriétaires qui continuent de faire face aux restrictions économiques », indique-t-il. DAVANTAGE DE FLEXIBILITÉ La FCEI s’adresse au gouvernement afin que ce dernier continue à bonifier les programmes d’aide aux entreprises. Car même si un moratoire de remboursement allant jusqu’à quatre mois a été annoncé, tout n’est pas rose puisque l’augmentation des prêts pourrait atteindre 100 000 à 150 000 $. Ainsi les sommes à rembourser seront encore colossales si la période de remboursement n’est pas davantage allongée, selon la FCEI. En fait, l’organisme demande que l’aide soit accessible aussi longtemps que la crise perdure. L’organisme ne s’arrête pas là, et demande également – et fréquemment – l’élargissement de l’accès à l’AERAM à des secteurs qui ne sont pas visés par les restrictions associées aux zones rouges, mais qui en subissent tout de même les contrecoups. « Les traiteurs qui n’ont plus de demandes, les organisateurs d’événements en pause bien malgré eux, les entreprises qui fournissent des services aux entreprises fermées […] Le gouvernement peut donner de l’espoir et des outils à ces entreprises pour qu’elles se rendent à l’an prochain […] Il faut tout faire pour aider nos entrepreneurs si importants pour le développement économique de toutes les régions québécoises », indique François Vincent. L’organisme en est d’ailleurs à effectuer un sondage auprès de ses membres dans la Belle province, afin de colliger une liste d’améliorations qui pourraient être apportées à l’aide gouvernementale. La rédaction Sauvegarder Stroke 1 Imprimer Group 8 Partager LI logo