Sensibiliser les employés au diabète

Par La rédaction | 14 novembre 2012 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Selon un sondage récent, 49 % des Canadiens ne connaissent pas le rôle primordial que joue l’insuline : convertir le glucose (sucre) en énergie.

Plus de 9 millions de gens au pays vivent avec le diabète ou le prédiabète et, pourtant, il s’agit d’une des maladies les plus mal connues. Ce qui pourrait avoir des conséquences énormes sur la santé publique.

Que savent les employés de vos clients sur l’insuline?

Sans information de base sur le diabète, ceux-ci peuvent faire grimper les coûts d’un régime de santé. S’ils ne savent pas reconnaître les symptômes ou traiter la maladie, que le diabète les affecte eux-mêmes ou un membre de leur famille, cela se traduira en effet par une facture plus salée. Les employeurs peuvent prévenir ce problème en informant leur personnel à ce sujet.

Voici une fiche d’information claire à leur faire lire, comprenant des données de l’Association canadienne du diabète et de Sanofi Canada.

Fiche d’information sur le diabète

Il existe trois types principaux de diabète.

Diabète de type 1: habituellement diagnostiqué chez les enfants et les adolescents, il est causé par l’incapacité du pancréas à produire de l’insuline. Cette hormone régule le taux de glucose dans le sang. Environ 10 % des gens atteints de la maladie ont le diabète de type 1.

Diabète de type 2 : 90 % des gens atteints ont cette forme de diabète, qui survient lorsque le pancréas ne fabrique pas assez d’insuline ou que le corps n’utilise pas efficacement l’insuline produite. Le diabète de type 2 se développe en général à l’âge adulte, bien que de plus en plus d’enfants en soient atteints dans les populations à risque. Des facteurs comme un surplus de poids, un manque d’activité physique et une prédisposition génétique peuvent contribuer à son apparition.

Diabète gestationnel : ce type de diabète est temporaire et se produit durant la grossesse. Il affecte de 2 % à 4 % des femmes enceintes (dans la population non autochtone) et il peut toucher la mère et l’enfant.

Prédiabète : on utilise ce terme pour qualifier le stade où se situe une personne dont le taux de glycémie est plus élevé que la normale, mais pas encore suffisamment pour diagnostiquer un diabète de type 2.

Quels sont les facteurs de risque?

À partir de 40 ans, toute personne devient plus à risque de développer un diabète de type 2 et devrait subir des tests tous les trois ans. De plus, si vous présentez l’un des facteurs de risque suivants, vous devriez passer des test avant 40 ans et plus souvent.

  • Être membre d’une population à risque : d’origine autochtone, hispanique, asiatique, sud-asiatique ou africaine
  • Avoir un surplus de poids (en particulier si celui-ci est situé dans la région abdominale)
  • Avoir un parent, un frère ou une sœur atteint de diabète
  • Avoir des troubles de santé associés au diabète
  • Avoir donné naissance à un enfant qui pesait plus de 4 kg (9 lb)
  • Avoir eu un diabète de grossesse
  • Tolérance réduite au glucose ou troubles de glycémie à jeun
  • Pression sanguine élevée
  • Taux de cholestérol ou autres lipides dans le sang élevé
  • Avoir reçu un diagnostic de syndrome des ovaires polykystiques, de dystrophie papillaire et pigmentaire (taches foncées et épaisses sur la peau) ou de schizophrénie

Quels sont les symptômes? Il faut d’abord préciser que beaucoup de gens atteints du diabète de type 2 ne présentent aucun symptôme. Toutefois, voici une liste des plus reconnus :

  • Soif inhabituelle
  • Urination fréquente
  • Changement de poids (gain ou perte)
  • Fatigue extrême ou manque d’énergie
  • Vision trouble
  • Infections fréquentes ou récurrentes
  • Coupures ou ecchymoses lentes à guérir
  • Picotement ou engourdissement dans les mains ou les pieds
  • Difficulté à obtenir ou à maintenir une érection

Mieux comprendre l’insuline

La pierre angulaire du diabète réside dans la gestion du taux de glycémie. Même s’il n’existe actuellement aucun remède contre le diabète, contrôler son taux de glycémie grâce à une combinaison d’exercice physique, de saine alimentation et, si nécessaire, de médicaments, peut contribuer à réduire le risque de complications à long terme et favoriser une vie en santé.

Insuline

L’insuline est une hormone produite par le pancréas et qui circule dans le système sanguin pour faciliter l’absorption du sucre (glucose) dans les tissus du corps – en le transportant sécuritairement aux endroits où il est nécessaire à la production d’énergie, comme le foie et les muscles. Sans insuline, le corps s’affamerait puisque le glucose resterait dans le système sanguin au lieu d’aller où il devrait.

Le sucre dans le système sanguin

Si le pancréas ne produit pas assez d’insuline, ou si celle-ci n’est pas efficace, un surplus de sucre s’accumule dans le système sanguin, ce qui peut s’avérer très nocif, voire mortel. Un taux de glycémie continuellement élevé empêche le pancréas de sécréter assez d’insuline pour permettre au corps de suivre.

Sans assez d’insuline pour l’escorter dans les tissus du corps, le sucre s’accumule dans le système sanguin et entraîne nombre de problèmes tant dans les petits vaisseaux sanguins que les grands, endommageant les yeux, les reins, les nerfs, les pieds, le cœur et le cerveau.

Comment savoir s’il y a trop de sucre dans le système sanguin?

En plus de mesurer la glycémie avant et après les repas, on utilise un test de l’hémoglobine A1c pour mesurer le taux moyen de glycémie. Cela permet d’obtenir un portrait des fluctuations de la glycémie au cours des deux ou trois derniers mois. Pour la plupart des personnes vivant avec le diabète, le niveau recommandé de l’A1c est de 7,0 ou moins. Lorsque le résultat dépasse 7,0, la glycémie est trop élevée et, chez la plupart des diabétiques, cela augmente le risque d’éprouver des complications à long terme.

Demi-journée d’information à Montréal

L’équipe Insuline Visez7 de Sanofi animera un salon interactif à l’Hôpital général juif de Montréal, lors de la Journée mondiale du diabète, le 14 novembre entre 9 h et midi, afin d’informer les gens sur l’insuline et le rôle crucial qu’elle joue sur le bien-être quotidien.

La rédaction