Une entreprise sur deux est en mode embauche

Par La rédaction | 10 février 2022 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Cherchez-vous un emploi ? Si oui, réjouissez-vous. Près de la moitié (49 %) des entreprises canadiennes prévoient de créer de nouveaux postes permanents au cours du premier semestre de l’année. C’est plus qu’il y a six mois (43 %), révèle un sondage de Robert Half, un cabinet spécialisé dans la gestion des talents.

Elles sont presque aussi nombreuses (45 %) à chercher à pourvoir des postes vacants.

STRATÉGIES D’EMBAUCHE

Pour attirer les talents, les employeurs déploient différentes stratégies. Grâce au télétravail, ils sont nombreux (47 %) à recruter en dehors de l’emplacement géographique de leur bureau.

Près d’une entreprise sur deux (46 %) offre un meilleur salaire de départ et 30 % accordent des primes d’embauche. Plusieurs (31 %) assouplissent leurs exigences en matière de formation, de compétences ou d’expérience et elles sont 29 % à offrir plus d’heures chômées et rémunérées.

Les professionnels qualifiés ont donc accès à davantage de débouchés et un pouvoir accru de négociation face à un recruteur

« Pour attirer et retenir les meilleurs talents, les employeurs doivent promouvoir activement ce qui fait de leur entreprise un endroit où il fait bon travailler. Cela se traduit notamment par une offre de régimes complets de rémunération et d’avantages sociaux, ainsi que la flexibilité liée au télétravail », déclare David King, premier directeur général canadien de Robert Half.

RECRUTEMENT À DISTANCE 

Les employeurs gagnent à adopter cette approche. Le recrutement à distance permet d’élargir le bassin de recrutement, un avantage dans un marché de l’emploi tendu.

Autres points positifs : ils reçoivent plus de dossiers de candidature provenant de candidats qualifiés (47 %). Le processus d’embauche est plus rapide (33 %). Enfin, ils peuvent faire preuve de plus de souplesse en matière de rémunération (39 %).

Les candidats sont aussi intéressés par cette formule. Un sondage de Robert Half publié en décembre dernier révélait que six professionnels sur dix sont intéressés par des postes à distance.

Le recrutement à distance pose toutefois des défis. Les cadres interrogés ont noté qu’il est plus difficile d’évaluer les compétences des candidats au moyen d’entrevues virtuelles, d’élaborer des régimes de rémunération pour les candidats à l’extérieur de la ville ou de la province où se situe l’entreprise et de planifier des entrevues virtuelles sur plusieurs fuseaux horaires.

Il y a également certains enjeux liés à l’intégration des employés à distance : favoriser la mobilisation, fournir les équipements et les technologies adéquats et proposer de la formation et du soutien.

Le sondage en ligne a été mené auprès de plus de 800 cadres supérieurs œuvrant pour des entreprises canadiennes.