Zoom sur les affaires

6 novembre 2013 | Dernière mise à jour le 6 novembre 2013
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Quoi de neuf du côté des régimes collectifs?

84 % des conseillers offrant des régimes de retraite collectifs ont proposé un régime à un client en affaires individuelles – et 62 % d’entre eux ont vu le client accepter leur proposition.


Attirer de nouveaux clients en offrant des régimes de retraite collectifs

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Depuis la crise financière de 2008, plusieurs facteurs peuvent renforcer la demande de régimes de retraite collectifs. Les gouvernements s’inquiètent de la charge qu’ils devront assumer lorsque les baby-boomers prendront leur retraite avec un actif diminué. La retraite de cette génération réduit aussi le bassin de talents, d’où une plus grande concurrence entre les employeurs pour attirer et retenir les employés. Parallèlement, de plus en plus de gens s’avouent moins bien préparés pour la retraite qu’ils ne le voudraient sur le plan financier.

Si l’on ajoute l’attention suscitée par les nouveaux instruments d’épargne-retraite pour les particuliers, comme le régime de pension agréé collectif (RPAC) et le régime volontaire d’épargne-retraite (RVER) au Québec, les conseillers bénéficient d’un contexte idéal pour aborder la question des régimes de retraite collectifs privés avec les propriétaires d’entreprise.

Une telle conversation peut renforcer et étendre les liens avec des intervenants clés au sein des petites et moyennes entreprises (PME). Autre avantage, les régimes de retraite collectifs donnent accès à un nouveau bassin de participants qui peuvent aussi être intéressés par les produits destinés aux particuliers. Au total, 83 % des employés de PME interrogés par Environics Research Group au nom de la Standard Life sont intéressés à recevoir des conseils financiers et d’autres produits et services individuels de la part du conseiller qui s’occupe du régime de retraite collectif de leur entreprise.

Vous avez donc une chance exceptionnelle d’attirer de nouveaux clients parmi les employeurs et les employés. Qui plus est, le même sondage révèle que 84 % des conseillers offrant des régimes de retraite collectifs ont proposé un régime à un client en affaires individuelles – et que 62 % d’entre eux ont vu le client accepter leur proposition.


Les Albertains ne se prévalent pas de la contrepartie de l’employeur

En Alberta, 44 % des entreprises dotées d’un régime de retraite agréé ou collectif affirment que leurs employés ne se prévalent pas pleinement des cotisations de contrepartie, selon Vital Benefits, de Calgary. Par ailleurs, 28 % des répondants n’offrent pas de régimes de retraite collectifs. Le pourcentage augmente à 51 % dans les entreprises comptant moins de 50 employés.


La FCEI affirme que l’expansion du RPC pourrait affecter les salaires Depuis quelques années, le gouvernement fédéral et les provinces songent à étendre le Régime de pensions du Canada, mais la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI) prévient que ceci nuirait à l’économie canadienne et entraînerait des pertes d’emplois. La FCEI affirme que le coût d’une telle mesure pourrait atteindre 1 100 $ par année par employé, faisant baisser les salaires de 1,5 %.


Le travail temporaire atteint un sommet historique au Canada D’après Statistique Canada, le nombre de travailleurs temporaires a atteint le chiffre record de deux millions au Canada en 2012. Ceci représente 13,6 % de la population active, contre 11,3 % en 1997 (lorsqu’on a commencé à compiler cette statistique). L’augmentation de la proportion de travailleurs temporaires par rapport aux travailleurs permanents se traduit par une disparité sur le plan des salaires et des avantages sociaux pour les personnes « sous-employées ». En effet, les travailleurs temporaires ne sont généralement pas couverts par les régimes de retraite et d’assurance collectifs.


Le Québec dépose le projet de loi sur les RVER

Le Québec dépose le projet de loi sur les RVER En mai, le gouvernement du Québec a déposé le projet de loi no 39 : Loi sur les régimes volontaires d’épargne-retraite. Si le projet est adopté, des travailleurs québécois qui n’ont pas accès à un régime d’épargne-retraite d’employeur bénéficieront d’un RVER. À compter de 2014, les employeurs comptant au moins cinq employés, qui n’offrent pas de régime enregistré d’épargne-retraite ou de compte d’épargne libre d’impôt avec retenues salariales et qui n’ont pas de régime de retraite agréé auraient deux ans pour fournir un RVER à leurs employés.