Accueil Breadcrumb caret Contenu partenaire Imagez vos explications Tiré de formations certifiant des UFC Sélection de fonds : des critères à garder en tête Pour obtenir des résultats optimaux. Plusieurs variables majeures sont à considérer lorsque vient le temps de choisir un fonds d’investissement. L’indépendance du manufacturier, le ratio risque/rendement, la puissance du réseau d’information de la compagnie de fonds, la discipline du gestionnaire et la gestion du cabinet en font partie. Viennent ensuite des critères accessoires, mais néanmoins pertinents. C’est de ceux-ci dont il est ici question. Taille du fonds La taille du fonds ne constitue pas un critère de qualité en soi. Toutefois, il est prudent d’en tenir compte, selon les objectifs du fonds jumelés aux objectifs du client. La taille idéale d’un fonds ne serait ni trop petite ni trop grande. Un gestionnaire pourrait ne pas être particulièrement motivé à gérer un fonds très restreint, comme certains fonds ultraspécialisés, car il ne lui rapportera pas grand revenu personnel. Un fonds très gros, comme certains fonds de dividendes, reste parfois trop imposant pour être géré avec « délicatesse ». Liquider une position pourrait temporairement en faire baisser la valeur sur le marché. L’inverse est aussi vrai : prendre une position pourra l’influencer temporairement à la hausse. Rappelons-nous également qu’un milliard de dollars, c’est beaucoup sur le marché canadien, mais insignifiant chez nos voisins du Sud. Mettons les choses en perspective. Consultez le texte intégral tel que publié sur le site de Campus Finance en format PDF. Consultez d’autres leçons pouvant faciliter la compréhension de vos clients. Accédez à l’ensemble de la formation « Comment sélectionner un fonds d’investissement » sur Campus Finance et obtenez 3 UFC. Nature du fonds Fonds général ou spécialisé? Un fonds de technologie peut-il se comparer à un fonds de dividendes? Le premier subira des fluctuations souvent brutales en fonction de la plus récente invention. Le second se comportera avec douceur. Le premier convient à la jeunesse, le second convient à l’âge d’or! Styles de gestion et objectifs du fonds Chaque type de fonds peut jouer un rôle différent dans le portefeuille d’un client. Cela dépendra de ses objectifs et horizons de placement. Nous pouvons rechercher une complémentarité des styles ou des possibilités de substitution, par exemple entre un fonds d’obligations à long terme et un fonds de dividendes, en particulier dans le portefeuille d’un retraité. Veillons à ce que les fonds comparés soient comparables. Ne confondons pas les pommes et les oranges, même si les gestionnaires mélangent un peu les styles. Il existe notamment le style valeur et le style croissance. Au milieu, nous trouvons le style mixte, qui mélange justement les deux! Aussi à considérer : les textes qui décrivent les objectifs du fonds sont-ils clairement rédigés? Souvenons-nous de cette petite phrase de notre ami Nicolas Boileau qui, dans son « intransigeance passionnée », a écrit voici trois siècles : « Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement, et les mots pour le dire arrivent aisément. » Méfions-nous des textes vagues et imprécis. Méfions-nous des charabias de vendeurs. Il nous faut de la clarté. La qualité de la formation donnée par la compagnie de fonds Presque tous les manufacturiers de produits financiers proposent aux conseillers des formations. Nous pouvons établir un certain parallèle entre les compagnies offrant d’excellents fonds et la qualité des formations qu’elles prodiguent aux conseillers. Les leçons de qualité initient les professionnels à l’art du conseil, sans lien avec les produits qu’elles proposent à nos clients. Nous avons constaté dans notre longue carrière un certain lien entre ces deux éléments : rendement et formation. Les frais de gestion Ces frais ne sont pour nous que très accessoires. Ils varient beaucoup et sans relation avec la performance des fonds. En gestion passive (avec les FNB, entre autres, à l’exception de ceux à gestion active), ils seront très faibles, mais le rendement peut s’avérer inférieur à celui des indices, comme ces produits reproduisent les indices, mais en prélevant des frais, auxquels il faudra ajouter ceux du conseiller. En gestion active (notamment avec les fonds communs de placement), le rendement pourra être supérieur à celui des indices… si notre sélection de produits de placement a été faite avec succès au moyen d’une méthode éprouvée. Quant aux fonds distincts, le coût des frais de gestion additionnels perçus par les compagnies pour leurs garanties les poussera toujours vers le bas de l’échelle des rendements. La performance sera basée sur le rendement final, net des frais de gestion de la compagnie de fonds et de ceux du conseiller, s’il travaille à « honoraires », comparativement au rendement total des indices, calculé par catégorie de fonds. Rendements annuels par rapport aux indices Comparons les écarts de rendement d’un fonds pendant les trois dernières années aux rendements des indices correspondants. S’il y a progrès, c’est bon signe. S’il y a déclin, c’est de mauvais augure. Il faut investiguer : y a-t-il eu un changement de gestionnaire? Y a-t-il eu de la bisbille à la direction de la compagnie? À garder en tête lors de la sélection de fonds Lions nos produits financiers à ce que nous cherchons : prudence ne veut pas dire obligations… La prudence, c’est lier nos horizons de placement à nos objectifs en tenant compte de l’histoire financière et boursière avec froideur et en acceptant de naviguer sur une mer fluctuante. La gestion d’un fonds, c’est comme la marée qui monte et qui descend… Elle varie. C’est comme ça! Méfions-nous des dernières inventions à la mode, comme les cryptomonnaies et autres jeux financiers. Comme disait notre ami Warren Buffett dans le compte-rendu d’une de ses assemblées d’Omaha, « j’investis dans du concret ». Pensons à long terme. Nous citerons encore Warren Buffett : « Nous pensons que qualifier d’“investisseurs” des institutions qui échangent activement revient à qualifier quelqu’un qui a régulièrement des liaisons sans lendemain de “romantique”. » Et souvenons-nous que « La symphonie du hasard égrènera toujours ses notes… » 1 Et c’est très bien ainsi! Bon travail de sélection. 1 Douglas Kennedy, La symphonie du hasard, tome 3, p. 377. Consultez le texte intégral tel que publié sur le site de Campus Finance en format PDF. Consultez d’autres leçons pouvant faciliter la compréhension de vos clients. Accédez à l’ensemble de la formation « Comment sélectionner un fonds d’investissement » sur Campus Finance et obtenez 3 UFC. Jean Dupriez, LL.L., DAE., Pl. Fin., est planificateur financier et membre de l’Association des MBA du Québec. Auteur de deux ouvrages, Le classement des documents personnels (2002) et Savoir choisir son conseiller financier (2010), il s’exprime régulièrement sur les enjeux de la profession dans son blogue sur Conseiller.ca. Sauvegarder Stroke 1 Imprimer Group 8 Partager LI logo