Actions canadiennes : 40 titres à surveiller en 2010

Les actions d’entreprises canadiennes à grande capitalisation qui génèrent de solides bénéfices sortiront gagnantes de la course aux rendements sur le TSX en 2010. C’est du moins ce que croit Chris Guthrie, président de la firme Hillsdale Investment Management, en entrevue au quotidien torontois The Globe and Mail.

L’an dernier, ce sont les petites capitalisations canadiennes qui ont enrichi leurs actionnaires à la Bourse. En 2010, le portrait risque d’être radicalement différent. « Ne vous attendez pas à ce qui a bien fonctionné en 2009 se répète cette année. Les actions affichant beaucoup moins de volatilité que celles des petites entreprises devraient tirer leur épingle du jeu en 2010 », a souligné Chris Guthrie.

Pour en arriver à cette conclusion, il a passé au peigne fin 1 200 titres échangés à la Bourse de Toronto et à la Bourse de croissance TSX. Il a éliminé les petites sociétés dont la capitalisation boursière est inférieure à 200 millions de dollars. Il a analysé chacun des titres en fonction de 20 critères, dont la taille, le niveau de risque, la croissance des revenus, la rentabilité, l’endettement, etc. Ensuite, il a comparé les actions des grandes entreprises avec celles des plus petites, la volatilité des unes avec celle des autres et ainsi de suite. Enfin, il leur a attribué chacune une note sur 100.

Ensuite, il a dressé deux listes comptant 20 titres chacune. La première, qu’on peut appeler « Bon potentiel à risque limité », comprend des noms connus (Banque Royale, Banque Scotia, SNC-Lavalin, Shoppers Drug Mart, etc.), mais aussi des joueurs inattendus, comme Rogers Suger Income Fund, Stantec et Home Capital. Fait à noter, nombre d’entre elles versent des dividendes ou des distributions en argent.

La seconde liste, qui s’intitule « Faible potentiel à risque élevé », regroupe surtout des entreprises du secteur des mines et de l’énergie : OPTI Canada, Paramount Resources, Ivanhoe Mines, etc. « Plusieurs d’entre elles ont produit des rendements spectaculaires au cours des 12 derniers mois, mais le score que leur donne Hillsdale donne à croire qu’elles offrent un faible potentiel de croissance », note The Globe and Mail.

Chris Guthrie insiste pour dire que les titres qui figurent dans la première liste ne sont pas des recommandations d’achat. Toutefois, elles constituent des points de référence aux investisseurs à la recherche d’occasions de placement. Dans le même ordre d’idées, les actions de la liste « Faible potentiel à risque élevé » ne sont pas nécessairement des recommandations de vente, mais il convient de les surveiller de près.

Voici donc les deux listes qu’a préparées Chris Guthrie :