Durs à battre, les indices boursiers

9 juin 2010 | Dernière mise à jour le 9 juin 2010
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Les plus récentes cartes de pointage SPIVA de la firme Standard and Poor’s donnent des munitions aux adeptes des fonds négociés en Bourse. Encore une fois, la gestion indicielle semble avoir une longueur d’avance sur la gestion active des fonds.

Pour le 1er trimestre de 2010, seulement 40 % des gestionnaires actifs de fonds d’actions canadiennes ont battu l’indice composé S&P/TSX. Des résultats similaires ont été observés pour les fonds d’actions à petite ou moyenne capitalisation, comparativement au rendement de l’indice complémentaire S&P/TSX.

La performance des gestionnaires « actifs » est meilleure pour les autres catégories de fonds au cours de cette période. Pour les fonds d’actions américaines à gestion active, par exemple, les gestionnaires ont surpassé leur indice de référence. En ce qui concerne les fonds d’actions majoritairement canadiennes, 58 % des fonds à gestion active ont battu l’indice mixte composé à 50 % de l’indice composé S&P/TSX, à 25 % de l’indice S&P/TSX 500 et à 25 % de l’indice S&P EPAC BMI LargeMidCap.

Sur de plus longues périodes, les indices boursiers se démarquent de la majorité des fonds nationaux. Pour les périodes de trois et cinq ans se terminant au 1er trimestre 2010, seulement 10,9 % et 3,3 % des fonds d’actions canadiennes à gestion active ont connu un meilleur rendement que l’indice composé S&P/TSX.

Lorsqu’on regarde le rendement des fonds d’actions à gestion active étrangers au cours des cinq dernières années, on constate qu’à peine 9,8 % des fonds d’actions internationales, 11,3 % des fonds d’actions mondiales et 9,7 % des fonds d’actions américaines ont surpassé leur indice de référence.