Les investisseurs préoccupés… et prudents

Par Ronald McKenzie | 25 novembre 2010 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Glass globe with North America and business papers

La crise financière de 2008-2009 et la récession qui a suivi ont tempéré les ardeurs des investisseurs canadiens, si l’on en croit un sondage de BMO Banque de Montréal.

L’étude menée le mois dernier indique que, malgré le récent redressement des Bourses, 70 % des Canadiens se disent prêts à sacrifier la possibilité d’obtenir des rendements plus élevés dans leur portefeuille de placements en échange de la sécurité.

L’optimisme économique qui règne depuis quelque temps ne semble pas non plus ragaillardir les Canadiens, qui demeurent majoritairement hésitants par rapport aux marchés. En effet, 61 % d’entre eux déclarent qu’ils s’inquiètent pour la sécurité de leurs placements et ils sont 74 % à dire qu’ils veulent inclure des placements à rendement garanti dans leur portefeuille.

Bien que les CPG traditionnels soient largement utilisés comme moyen de réduire les risques et de garantir un revenu, il existe de nouveaux produits, comme les CPG liés aux marchés boursiers, « qui offrent un potentiel de gains plus élevés tout en étant dotés du même filet de sécurité », note BMO Banque de Montréal.

Ces CPG ont l’heur de plaire aux investisseurs frileux. En effet, l’institution financière a récemment lancé le CPG titres de premier ordre BMO, qui offre le plus court terme pour les placements garantis, soit un an, tout en permettant à l’investisseur de bénéficier de l’évolution de certaines des entreprises canadiennes les plus solides. « Ce nouveau produit a connu une croissance extraordinaire et nous nous attendons à ce que ça continue », dit BMO Banque de Montréal.

Il est fort probable que ce souhait soit entendu. Par rapport à il y a deux ans, 66 % des personnes interrogées se disent plus enclines à investir dans des placements qui garantissent des rendements réguliers, précise le sondage. Par ailleurs, les investisseurs âgés de 55 ans et plus sont plus susceptibles d’opter pour des placements garantis (72 %) que ceux qui ont entre 18 et 34 ans (57 %). Quant aux personnes qui gagnent un revenu annuel de 60 000 $ et plus, elles manifestent une plus forte propension à choisir des placements garantis (71 %) que celles qui ont un revenu annuel inférieur à 40 000 $ (56 %).

En fait, conclut BMO Banque de Montréal, l’une des meilleures façons de conserver son argent est « d’en discuter avec un conseiller financier ».

Ronald McKenzie