Scandale Mount Real : deux autres coupables

Par Ronald McKenzie | 10 novembre 2010 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Les condamnations continuent de tomber en marge du scandale Mount Real, où plus de 1000 investisseurs se sont fait flouer de quelque 140 millions de dollars.

C’est maintenant au tour des pseudo-conseillers Paul Quenneville et René Proteau de rendre des comptes à la justice.

La Cour du Québec a condamné Paul Quenneville à 42 000 $ d’amendes pour avoir exercé illégalement l’activité de courtier en valeurs (7 chefs d’accusation) et aidé la Société Mount Real Acceptance Corporation à procéder à des placements illégaux (7 chefs).

Pour sa part, René Proteau a plaidé coupable à 7 chefs d’accusation de pratique illégale de courtier et de conseiller en valeurs. Les représentations concernant son amende ont été reportées au 22 décembre prochain.

Rappelons que René Proteau fait également l’objet de 21 chefs d’accusation pour des infractions relatives à la pratique illégale de courtier et à des placements illégaux dans le dossier Norshield.

Jusqu’ici, 14 individus ont été déclarés coupables dans le cadre des poursuites intentées par l’Autorité des marchés financiers (AMF). Outre Quenneville et Proteau, on compte Victor Lacroix, Armando Ferruci, Christophe Balayer, Luigi Muro, Anthony Cappellano, Éric Couture, Yves Tardif, Guy Prescott, Larraine Lyttle, Carole Dorion, Sylvie St-Denis et Antonella Niro parmi les fraudeurs que la justice a épinglés. Ils ont été frappés d’amendes de près de 1,6 million de dollars.

On attend par ailleurs des nouvelles du tribunal concernant Enrico Bruni, William Marston, Yves Mechaka, Fayza Rifai, Roberto Milzi, Marc-André Froment, Nick Mylonakis et Francesco Iacono.

Le scandale Mount Real a éclaté en novembre 2005, trois mois après celui de Norbourg. Des épargnants avaient porté plainte, car il leur était impossible d’obtenir le remboursement du capital qu’ils avaient placé dans des billets de dépôt que Mount Real a émis sans prospectus ni dispense. Une enquête de l’AMF avait mis au jour la fraude.

Ronald McKenzie