SOS fiscalité chez les parents

Par Ronald McKenzie | 10 mars 2010 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Vos clients ont sûrement besoin de votre expertise en fiscalité, si l’on se fie à un récent sondage de RBC. En effet, 42 % des familles canadiennes comptant des enfants de 12 ans ou moins ne tirent pas plein avantage des économies d’impôt. Même que près de 20 % d’entre elles ne sont même pas au courant des options qui s’offrent à elles.

Parmi les crédits d’impôts que les parents oublient de réclamer, on note les trois suivants :

  • Les frais de garde d’enfants. Certes, les dépenses liées à la garderie sont admissibles, mais les frais payés à une gardienne, à un camp de vacances et à des programmes d’activités parascolaires, peuvent aussi être déduits du revenu.
  • Le crédit d’impôt pour enfants. Ce crédit permet de déduire 2089 $ du revenu imposable à titre de crédit d’impôt, pour chacun des enfants de moins de 18 ans. L’employeur peut également tenir compte de ce crédit au moment de calculer les retenues à la source.
  • Le crédit d’impôt pour la condition physique des enfants. Ce crédit fédéral donne droit à une déduction allant jusqu’à 500 $ par enfant de moins de 16 ans pour les frais d’inscription à un programme d’activité physique admissible. Pour réclamer ce crédit dans la déclaration de revenus 2009, il faut avoir acquitté ces frais au plus tard le 31 décembre 2009.

Par ailleurs, le sondage de RBC révèle que seulement 56 % des jeunes familles épargnent en vue de financer les études postsecondaires de leurs enfants. Du côté des familles qui n’épargnent pas, 9 % pensent qu’elles n’auront pas à le faire, mais la majorité (84 %) des autres disent qu’elles aimeraient être en mesure de le faire, mais qu’elles n’en ont pas les moyens. Les principales priorités financières, pour ces parents, sont de pouvoir disposer d’un certain montant d’argent après avoir payé leurs comptes (30 %), puis de payer leurs dettes (28 %).

RBC note que les jeunes parents ont intérêt à ouvrir un REEE pour chacun de leurs enfants, même si les montants cotisés ne sont pas élevés. Pourquoi ? Parce que « les avantages fiscaux et les programmes gouvernementaux de contribution à égalité peuvent les aider à faire des objectifs d’études de leurs enfants une réalité », dit le numéro un bancaire au pays.

Depuis plusieurs années déjà, le gouvernement fédéral verse dans les REEE la Subvention canadienne pour l’épargne-études (SCEE). Cette subvention correspond à 20 % de chaque dollar investi jusqu’à concurrence de 500 $ par année ou de 7200 $ sur la durée du régime. Le Québec offre aussi des incitatifs monétaires à l’épargne-études, qui viennent augmenter les fonds épargnés.

De plus, les familles à revenu modeste peuvent avoir droit au Bon d’études canadien, une autre aide fédérale qui enrichit les REEE. Il s’agit d’une subvention de départ de 500 $ à laquelle s’ajoute une somme annuelle de 100 $ jusqu’à ce que l’enfant atteigne l’âge de 15 ans. Les parents admissibles peuvent aller chercher, pour chacun de leurs enfants, jusqu’à 2000 $ en Bons d’études canadiens.

Ronald McKenzie