Succès du CELI

Par Ronald McKenzie | 5 mai 2010 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Plus de 4,6 millions de Canadiens ont ouvert un CELI depuis leur mise en place en 2009, rapporte l’Agence du revenu du Canada (ARC). Sur une population adulte de 25,8 millions d’individus, cela représente une proportion de 18 %, soit près d’un Canadien sur cinq.

En date du 31 décembre 2009, la valeur marchande de tous les CELI détenus au pays s’établissait à 17,9 milliards de dollars.

Ottawa a profité de la publication de ces données pour se congratuler. « Compte tenu de la souplesse des CELI, les Canadiens peuvent les utiliser pour épargner afin de réaliser des buts à court et à long terme. Le CELI institué par notre gouvernement peut servir à épargner pour la retraite, l’achat d’une nouvelle voiture, des vacances en famille ou le paiement des frais de scolarité », a indiqué Keith Ashfield, ministre du Revenu national.

C’est connu, les CELI offrent de nombreux avantages. Le plus important : l’argent ou les produits financiers qui s’y trouvent peuvent fructifier en franchise d’impôt, comme dans un REER. Les cotisations ne sont pas déductibles, mais les retraits ne sont pas imposables.

La contribution annuelle maximale, limitée actuellement à 5 000 $, est cumulative lorsqu’elle n’est pas utilisée. Autrement dit, une personne qui n’a pas encore de CELI, mais qui y était admissible en 2009, peut en ouvrir un en 2010 et y cotiser jusqu’à 10 000 $.

Les CELI peuvent contenir les mêmes produits financiers qu’un REER ou un FERR : CPG, fonds communs, actions cotées à la Bourse, obligations, etc., sans oublier les espèces sonnantes.

En outre :

  • Il n’est pas nécessaire d’avoir un revenu gagné pour cotiser.
  • Les retraits ne sont soumis à aucun minimum ou maximum.
  • On peut sortir de l’argent d’un CELI autant de fois qu’on le désire.
  • Un retrait se transforme en cotisation inutilisée l’année suivante. Par exemple, si on retire 3 000 $ d’un CELI en 2010, les droits de cotisation de 2011 seront de 8 000 $ (5 000 $ + 3 000 $ = 8 000 $).
  • On peut cotiser au CELI de son conjoint sans se soucier des règles d’attribution du revenu.
  • Les fonds peuvent être donnés en garantie pour un emprunt, contrairement au REER.
  • Les droits de cotisation à un CELI sont faciles à déterminer : le maximum auquel on a droit figure dans l’avis de cotisation que fait parvenir l’ARC une fois qu’elle a traité la déclaration de revenus.

Tous les résidents canadiens âgés d’au moins 18 ans et qui possèdent un numéro d’assurance sociale valide peuvent ouvrir un CELI. C’est facile : il suffit d’en faire la demande à son conseiller ou à son institution financière.

Consultez aussi notre dossier CELI : aspects fiscaux, successoraux, conjugaux et stratégiques.

Ronald McKenzie