Les conseillers : un bouclier contre le stress financier

Par La rédaction | 27 mai 2024 | Dernière mise à jour le 24 mai 2024
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Un couple de seniors planifie ses investissements avec un conseiller financier
WavebreakmediaMicro / AdobeStock

Une enquête récente, parrainée par le Million Dollar Round Table (MDRT), une association regroupant des conseillers de plusieurs pays, a révélé que les professionnels des services financiers jouent un rôle crucial dans la réduction du stress de leurs clients, relate un article de Think Advisor.

Cette étude, menée en mars auprès de 2 000 adultes américains, démontre l’importance des compétences d’apaisement des conseillers (écoute active, compréhension des besoins, vulgarisation des concepts financiers, etc.), qui peuvent parfois être aussi essentielles que leurs compétences techniques. Une majorité de répondants (55 %) ayant un conseiller ont indiqué que ce dernier les aidait à se sentir moins stressés.

L’enquête montre également que les capacités d’apaisement des conseillers sont particulièrement efficaces chez les femmes et les clients plus âgés. Ainsi, 58 % des clients plus âgés et 59 % des femmes interrogées ont déclaré que leurs conseillers contribuaient significativement à la réduction de leur stress. En comparaison, ce pourcentage est de 51 % pour les hommes et les clients âgés de 49 ans et moins.

La fluctuation des marchés est une source majeure d’inquiétude pour de nombreux investisseurs. L’étude du MDRT a révélé que 51 % des participants disposant d’un conseiller estiment que ce dernier les aide à l’atténuer lors des périodes de forte volatilité des marchés.

En offrant des conseils personnalisés en fonction des objectifs financiers spécifiques de chaque client, un conseiller aide son client à naviguer dans des situations financières complexes. Quand il est attentif à ses émotions, il peut lui permettre de prendre des décisions financières plus éclairées et moins impulsives.

Un bon conseiller peut aussi aider à gérer les conflits familiaux liés aux finances, en facilitant la communication et la compréhension mutuelle.

L’enquête démontre toutefois des limites dans ce domaine. En effet, seulement 41 % des répondants pensent que leur conseiller est efficace dans la résolution des conflits familiaux et la communication, tandis que seuls 27 % estiment qu’il est sensible à leurs émotions.

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La rédaction