Élever un enfant coûte cher

Par La rédaction | 31 octobre 2023 | Dernière mise à jour le 30 octobre 2023
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Jeune garçon éclatant de rire et tenant une calculatrice.
Photo : RichVintage / iStock

Un quart de million, ou plus précisément 293 000 $, voilà ce que cela coûterait d’élever un enfant de sa naissance à l’âge de 17 ans au Canada, selon l’Enquête sur les dépenses des ménages de 2014-2017, récemment publiée par Statistique Canada. Connaissez-vous les avantages fiscaux, trucs et astuces qui pourraient aider vos clients à assumer ce coût?

Le coût de l’éducation, à l’instar de nombre de secteurs économiques, augmente. Cela signifie que les familles doivent économiser davantage et faire preuve de davantage de créativité pour soutenir leurs enfants, souligne Morningstar

Évidemment, la première chose à laquelle penser est le régime enregistré d’épargne-études (REEE). Cet instrument de placement permet aux familles de mettre de l’argent de côté pour les études postsecondaires de leur enfant.

Pour rappel, les intérêts perçus dans le REEE sont exonérés d’impôts et les revenus des placements ne sont pas imposés tant que l’argent n’est pas retiré pour les études. De plus, le gouvernement prévoit plusieurs mesures pour pousser les parents à mettre de côté pour les études de leurs enfants.

Ainsi, les parents qui cotisent à un REEE peuvent demander le BEC, soit le bon d’études canadien. Grâce à celui-ci un enfant admissible qui proviendrait d’une famille à faible revenu peut recevoir 500 $ la première année, puis 100 $ de plus chaque année jusqu’à ses 15 ans, pour un maximum de 2 000 $ pour son REEE.

Les parents qui cotisent à un REEE peuvent aussi compter sur la subvention canadienne pour l’épargne-études (SCEE). En vertu de celle-ci, le gouvernement accorde une subvention annuelle de 20 % du montant cotisé, jusqu’à concurrence de 500 $ par année. La SCEE maximale pour la durée de vie d’un REEE est de 7 200 $.

Outre le REEE, les parents peuvent aussi compter sur l’allocation canadienne pour enfants (ACE), un paiement mensuel non imposable pouvant aller jusqu’à 6 765 $ par enfant année pour chaque admissible de moins de 6 ans et 5 708 $ pour les enfants de 6 à 17 ans.

Le régime enregistré d’épargne-invalidité (REEI) peut aussi être d’une grande d’aide pour les familles ayant un enfant admissible. Pour rappel, pour chaque dollar placé dans un compte REEI, le gouvernement fédéral versera une somme équivalente (si votre revenu familial est inférieur à 95 259 $), jusqu’à concurrence de 3 $.

D’AUTRES AIDES À CONSIDÉRER

Toujours utile même lorsque l’on n’a pas d’enfant, le budget est un outil indispensable pour les familles. Il aide les clients à respecter leur budget et à déterminer où l’argent est dépensé. Cela permet également de s’assurer de pouvoir toujours répondre aux dépenses obligatoires comme les versements hypothécaires.

Une autre avenue à considérer si les enfants ont un emploi est de leur demander un loyer. Il est ainsi possible de mettre de l’argent de côté pour leur rendre plus tard, une sorte de plan d’épargne forcé, propose Steve Bridge, planificateur financier, Money Coaches Canada à Morningstar.

Finalement, la meilleure chose à faire pour les enfants c’est de pousser vos clients à leur enseigner l’indépendance financière. Il est important de leur apprendre rapidement les bases de la finance personnelle pour qu’ils deviennent plus rapidement indépendants et qu’ils n’aient pas de problèmes d’argent par la suite.

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La rédaction