Accueil Breadcrumb caret Magazine Planète finance Quand on se compare… 1 septembre 2019 | Dernière mise à jour le 1 septembre 2019 4 minutes de lecture États-Unis Attirer les conseillers de demain Le départ massif des conseillers américains à la retraite pousse les firmes à revoir leur politique d’embauche, rapporte CNBC. Selon Cerulli, près de 40 % des 311 395 professionnels en services financiers des États-Unis, qui gèrent plus de huit billions de dollars américains (10,47 billions de dollars canadiens) d’actif, quitteront dans la prochaine décennie. En 2022, la profession comptera 5,8 % de conseillers en moins qu’en 2017. Traditionnellement, les firmes de services financiers recherchaient des professionnels capables de contribuer rapidement au développement des affaires. Mais ces candidats se font rares. Elles se tournent donc vers les jeunes fraîchement sortis des universités. Ces dernières répondent à l’appel. On y trouve, par exemple, 300 programmes de planification financière, contre 125 il y a cinq ans. Échaudés par la crise de 2008, les jeunes approchent le secteur avec une certaine réserve. Le financier le plus connu de ceux-ci est celui joué par Leonardo DiCaprio dans le film Le Loup de Wall Street, rappelle Nathan Harness, professeur associé et directeur de la planification financière à la Texas A&M University. Le défi des employeurs sera donc aussi de développer un lien de confiance avec eux, sur des bases plus saines. Australie Les conseillers cherchent à réduire leurs coûts Près de la moitié des conseillers australiens peinent à offrir des services abordables. Selon le Planner Technology Report 2019 d’Investment Trends, ils sont 43 % à se dire dans cette situation. Un autre 39 % soutient que quoiqu’elle soit nécessaire pour attirer des clients, la réduction du coût du conseil représente un défi majeur dans l’industrie. La tâche n’est pas facile. Le secteur australien des services financiers se relève à peine d’une vague de scandales et de rapports accablants qui l’a frappé de plein fouet ces dernières années, culminant avec la Commission royale sur les manquements des secteurs de la banque, des retraites et des services financiers. Les institutions financières sont notamment soupçonnées de fraude en assurance vie et prêts immobiliers, d’avoir prodigué des conseils douteux à leurs clients, de violation des lois sur le blanchiment d’argent et de manipulation des taux. En plus de créer de l’incertitude en raison d’un resserrement de l’encadrement, cette situation a entaché la réputation de l’industrie. Les conseillers doivent renforcer les liens avec la population, tout en révisant leurs pratiques pour en diminuer les coûts. En 2022, on comptera aux États-Unis 5,8 % de conseillers en moins qu’en 2017. Royaume-Uni Brexit : moins de transferts d’emplois financiers que prévu Environ 1 500 emplois du secteur financier auraient déjà été déplacés de Londres à Paris en raison du Brexit, selon Paris Europlace, promoteur et développeur de la Place financière de Paris. Cité dans Les Echos, le délégué général de l’organisme, Arnaud de Bresson, prévoit que 5 000 emplois directs traverseront la Manche à terme. Le gouvernement français refuse d’entériner ces chiffres. Déjà, les prévisions de transferts d’emplois ont diminué. Il y a trois ans, on parlait plutôt de 8 000 à 10 000 postes. Le report de la date du Brexit au 31 octobre 2019 aurait convaincu de grands groupes de repousser leurs projets de transfert. HSBC prévoyait déplacer un millier d’emplois dans son nouveau centre parisien, mais n’en a pour l’instant transféré qu’une centaine. Les difficultés de la Société générale et de Deutsche Bank, qui a récemment licencié 18 000 travailleurs à travers le monde, risquent aussi de réduire leur besoin de transferts. Espoir pour Paris : le spectre du « no deal ». Si le Royaume-Uni quittait l’Union européenne sans entente, cela pourrait relancer l’exode vers le continent. Nigeria Les banques priées de prêter plus d’argent La Banque centrale du Nigeria obligera les institutions financières du pays à augmenter leur nombre de prêts aux particuliers et aux entreprises pour stimuler l’économie nationale, révèle Jeune Afrique. Dès septembre 2019, les banques devront maintenir un ratio minimal prêts/dépôts de 60 %. Si elles ne le respectent pas, elles s’exposeront à de fortes amendes. United Bank for Africa et Union Bank of Nigeria sont les deux seuls établissements (sur neuf) qui se trouvaient sous ce ratio en 2018. Certains observateurs craignent que cela ne pousse les banques à accorder davantage de prêts risqués. Le ratio des prêts douteux est d’environ 9 %, alors qu’il était dans les deux chiffres il y a moins de cinq ans. Première économie africaine grâce à ses exportations de pétrole, le Nigeria détient aussi le record mondial de la pauvreté extrême. Près de 94 millions de personnes vivaient dans cette situation en juillet 2019, selon World Poverty Clock. Dans la twittosphère Les femmes à la #retraite passent une heure de plus par jour en position assise que les femmes actives sur le marché du travail ow.ly/GHik30p5Q0W >> Avantages @RevueAvantages / 10:20 – 10 juil. 2019 Le cannabis médical prend une envergure mondiale dlvr.it/R85MRT >> Morningstar CDN FR @MstarCDNfr / 11:52 – 9 juil. 2019 • Ce texte est paru dans l’édition de septembre 2019 de Conseiller. Vous pouvez consulter l’ensemble du numéro sur notre site Web. Sauvegarder Stroke 1 Imprimer Group 8 Partager LI logo