Les Canadiens peu confiants envers l’économie

Par La rédaction | 6 décembre 2022 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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La grande majorité des Canadiens (87 %) estiment que la récession est pour bientôt ou qu’elle serait même déjà là. Et plus de la moitié (56 %) s’attendent à ce que celle-ci dure au moins un an, selon un Sondage semestriel sur l’endettement de la Banque Manuvie.

« Une majorité de Canadiens s’inquiètent de la situation économique difficile : c’est précisément ce que les résultats de notre dernier Sondage sur l’endettement ont permis de révéler », résume Mario Cloutier, Chef de la distribution, Réseau Courtiers, Banque Manuvie.

Manuvie s’est donc intéressée à comment les répondants comptaient réagir pour faire face à cette situation. Parmi ceux-ci, un très petit pourcentage (12 %) ne compte pas changer leurs habitudes financières. Pour les autres, cinq solutions sont envisagées, soit :

  • Couper dans les dépenses liées aux loisirs ou aux divertissements (53 %)
  • Faire l’épicerie en respectant un budget (52 %)
  • Éviter les dépenses élevées et les rénovations (49 %)
  • Utiliser moins leur voiture pour économiser sur l’essence (38 %)
  • Suspendre ou annuler les voyages prévus (33 %)

Malgré ces actions envisagées, il est intéressant de noter que seuls 8 % des sondés ont apporté des modifications à leur plan financier et 5 % ont changé leur plan de remboursement de dettes.

« Les personnes endettées qui voient les taux d’intérêt augmenter devraient envisager de consolider leurs dettes au titre d’une marge de crédit à faible taux d’intérêt garantie comme Manuvie Un et d’effectuer leurs remboursements à partir de comptes d’épargne à taux d’intérêt plus faibles. Ils économiseront plus en intérêts sur la dette réduite qu’en intérêts obtenus sur leur épargne et augmenteront potentiellement leur crédit disponible en cas de dépenses imprévues. Il est essentiel d’examiner en détail vos plans financiers personnels à intervalles réguliers pour vous adapter à des périodes économiques difficiles, comme c’est le cas en ce moment », prévient Mario Cloutier.