Les marchés canadiens ont encore du potentiel

Par La rédaction | 25 août 2021 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Photo : blackred / istockphoto

La vigueur des marchés financiers canadiens pourrait bien se prolonger, grâce à la solidité de la reprise économique… et malgré les sommets boursiers déjà atteints.

S’il est bien un domaine où la reprise s’est faite en forme de V, c’est celui des marchés financiers. Après leur chute au printemps 2020, en raison de la propagation de la pandémie à travers la planète, ces derniers ont connu un rebond qui, en quelques semaines, effaçait quasiment la forte baisse.

Depuis, les marchés boursiers continuent leur progression, comme s’ils étaient immunisés face aux manchettes à propos de la crise sanitaire.

Or, déjà avant la pandémie, il existait une attente de forte correction des marchés. À présent, cette croissance presque arrogante laisse présager une correction importante, selon nombre d’observateurs et acteurs de l’industrie.

Ce n’est pas l’avis de tous : le cycle économique est solide, et des sociétés offrent une qualité suffisante pour envisager l’avenir avec optimisme, rapporte Morningstar, qui cite des propos de Maxime Lemieux, gestionnaire de placements chez Fidelity à Montréal.

Maxime Lemieux avoue lui-même n’avoir jamais vu de reprise en V aussi importante. Simultanément, il constate que le marché n’est pas aussi cher qu’on pourrait le penser et il table sur une reprise économique qui pourrait durer deux à trois années. En effet, cette reprise ne ressemble pas à un feu de paille. La croissance pourrait donc bien être au rendez-vous, surtout pour les sociétés qui disposent de fondamentaux solides, soit des sociétés qui parviennent à augmenter leurs revenus, qui détiennent une position dominante sur leur marché, ou qui connaissent une progression en parts de marché, définit le gestionnaire de placements. Celui-ci met aussi de l’avant les sociétés cycliques, présentant un bon bilan, alors que leurs actions sont bon marché.

Ce scénario positif pourrait se dérouler même si des perturbations apparaissaient. Cela peut être le cas en sortie de crise économique, c’est ainsi ce qu’il s’est passé en 2010. Une reprise en V peut être suivie de heurts sur les marchés financiers. Il faut alors être patient, le temps que le chemin se dégage, et que les marchés s’engagent pour de bon dans une croissance pérenne.

La rédaction