Les Québécois anxieux face à leur situation financière

Par La rédaction | 26 octobre 2022 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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La grande majorité des Québécois se disent très (39 %) ou assez (45 %) préoccupés par la situation économique actuelle. Un peu plus de la moitié (56 %) estiment que leur situation restera la même l’an prochain et 17 % anticipent que cette dernière empirera, révèle le premier sondage conjoint d’ÉducÉpargne et la CSF fait en collaboration avec Léger.

Il est intéressant de noter que les femmes sont généralement davantage inquiètes que les hommes. Elles sont ainsi 42 % à se dire « très préoccupées » contre 36 % pour les hommes.

Les Québécois sont maintenant davantage préoccupés par la situation économique (69 %) que par la pandémie (14 %), montre encore le sondage.

« Nous avons entrepris cette collaboration avec ÉducÉpargne afin d’informer nos membres sur la situation des consommateurs québécois. Or, face à un tel niveau d’anxiété financière chez les travailleurs québécois, nous tenons à rappeler que les conseillers encadrés par la CSF ont d’importantes obligations déontologiques envers leurs clients, dont celle de voir à leurs meilleurs intérêts en fonction de leur situation financière et de leurs objectifs », explique Me Marie Elaine Farley, présidente et chef de la direction de la CSF.

DES GESTES CONCRETS

Pour faire face à cette situation, 55 % des travailleurs québécois ont agi concrètement. La majorité des sondés (64 %) ont réduit leurs sorties au restaurant, 62 % ont réduit leurs dépenses en loisirs, 49 % ont limité leurs déplacements et leur consommation d’essence et 46 % ont réduit leurs dépenses à l’épicerie.

Pour ce qui est de l’épargne, 20 % des répondants ont réussi à l’augmenter, mais 23 % ont dû la diminuer.

« Contrairement à ce que nous aurions pu penser, nous sommes agréablement surpris que le niveau d’épargne n’ait pas trop été affecté par la situation. L’épargne étant à la base de tout pour s’assurer une santé financière durable, les travailleurs québécois font preuve de bons réflexes, même lors des situations plus difficiles. D’ailleurs, soulignons qu’ils ont largement privilégié la réduction de leurs dépenses plutôt que la réduction de leur épargne », de conclure la présidente du conseil d’ÉducÉpargne, Nathalie Bachand.

Cette nouvelle est prometteuse alors que l’on est en plein mois d’octobre, aussi connu pour être le Mois de l’épargne. Pendant ces 31 jours, ÉducÉpargne cherche à sensibiliser davantage les travailleurs de 18 à 40 ans à l’importance de l’épargne et à ses bénéfices à moyen et long terme.

Le sondage a été réalisé en ligne du 9 au 16 août dernier par Léger. Il a été mené auprès de 1 000 travailleuses et travailleurs québécois âgés de 18 ans et plus.