L’impact des mauvaises nouvelles sur les portefeuilles

Toutes les mauvaises nouvelles n’ont pas forcément un impact sur le portefeuille des investisseurs.

L’annonce de mauvaises nouvelles sur les marchés financiers n’est pas nécessairement synonyme de perte de valeur pour les investisseurs.

L’investisseur devrait toutefois se poser quelques questions lorsque les mauvaises nouvelles s’accumulent, suggère le Financial Post.

L’ENTREPRISE GAGNE-T-ELLE DE LA VALEUR ?

Quand la valeur d’une action subit une forte baisse, l’investisseur peut être tenté de croire que son investissement est mal en point. Pourtant, son regard ne devrait pas tant se fixer sur la valeur quotidienne de l’action que sur la richesse créée par l’entreprise. Peu importe la valeur quotidienne de l’action, ce qui compte avant tout est la capacité de l’entreprise à amener de la valeur. Cette capacité se reflétera nécessairement à plus long terme.

TOUTES LES ACTIONS SONT-ELLES EN BAISSE ?

Même dans un marché globalement baissier, il reste toujours des actions qui continuent de gagner de la valeur. Peut-être que l’investisseur ne détient qu’une action qui parvient à se maintenir. Ou peut-être aucune. Mais avant tout, cette question consiste à lui rappeler que même au milieu du marasme, l’espoir demeure, et que le marché finira progressivement par retrouver des couleurs.

ÊTES-VOUS PRÊT POUR LA REPRISE ?

L’investisseur peut être tenté de fuir les marchés quand ceux-ci tombent. Mais alors, où sera-t-il quand les marchés repartiront à la hausse ? S’il vend quand ses actions sont au plus bas et qu’il rachète lorsqu’elles ont entamé leur remontée, il est perdant deux fois. Ne rien faire est souvent la meilleure stratégie.

LES MAUVAISES NOUVELLES SONT-ELLES BONNES ?

Si les marchés financiers ont retrouvé le chemin de la hausse ces derniers temps, c’est parce que les États-Unis ont créé moins d’emplois en septembre qu’en août. Il y a trois ans, cette annonce aurait pu constituer une vraie mauvaise nouvelle, signe de ralentissement de l’économie. Mais aujourd’hui, la principale préoccupation des investisseurs est l’inflation et la hausse des taux d’intérêt. Un signe de ralentissement économique constitue donc un présage possible d’une accalmie dans le relèvement des taux : ce qui serait une bonne nouvelle pour les marchés d’actions.