Affaire Norbourg : une bonne nouvelle, quand même

23 octobre 2006 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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(23-10-2006)L’action de Ressources Dianor a gagné plus de 6 % vendredi à la Bourse de croissance TSX. Elle a clôturé la séance à 0,85 $. La veille, elle avait bondi de 16 %, passant de 0,69 $ à 0,80 $ sur d’importants volumes.

Les investisseurs semblent accueillir positivement la vente, vendredi dernier, de 15 millions d’actions ordinaires de Dianor commandée par le syndic Ernst & Young dans la faillite de Vincent Lacroix. La transaction s’est conclue à 0,80 $ l’action pour un produit de 12 millions de dollars.

Restent donc, dans la faillite, que 5,6 millions d’actions ordinaires et 5 millions de bons de souscription en actifs financiers. Les bons ont un prix de levée de 0,75 $ par action et ils arrivent à échéance vendredi prochain. Ernst & Young a indiqué avoir l’intention de les exercer. La transaction devrait rapporter près de 4 millions dollars qui renfloueront la cagnotte. C’est une bonne nouvelle. Avant d’aller de l’avant, le syndic doit obtenir le consentement de Westwind Partners. Ce dernier, un courtier canadien de l’ouest, a une entente d’exclusivité avec Ernst & Young pour diriger toute transaction relative aux actions et aux bons restants.

Mince consolation: on pourra dire que l’ex-patron de Norbourg aura eu du flair en devenant actionnaire de Dianor. En effet, Vincent Lacroix a acquis les actions et les bons de souscription pour 8 millions de dollars. La vente du bloc d’aujourd’hui a permis de récupérer la mise de fonds avec, en prime, un bénéfice de 4 millions de dollars. Les actifs restants valent, au cours de vendredi dernier, plus de 8 millions de dollars.

On attend de voir quand Ernst & Young les mettra en vente.