Atterrissage en douceur du marché de l’immobilier

16 mars 2007 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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(16-03-2007)Les économistes de RBC Groupe Financier qualifient « d’atterrissage en douceur » la diminution de l’effervescence du marché immobilier qu’ils ont enregistrée au Québec et dans plusieurs autres régions du pays au cours du 4e trimestre de 2006.

Cela s’est traduit par une amélioration de la mesure d’accessibilité, qui établit la proportion du revenu avant impôts qu’un ménage doit consacrer aux coûts de la possession d’une propriété.

Ainsi, au Québec, il fallait investir 35,3 % de son revenu afin de posséder un bungalow. Pour l’achat d’un condo, un ménage devait consacrer 28,3 % de son revenu et 30,8 % s’il optait pour maison en rangée. Le revenu médian exigé pour une maison de deux étages a baissé de 44,2 % au 3e trimestre à 43,0 % au 4e. Tout considéré, c’est la première fois en plus d’un an que RBC constate une amélioration de l’accessibilité à la propriété.

RBC note que les prix des maisons de deux étages et des maisons individuelles ont baissé durant le 4e trimestre. Mais, sur l’année entière, ils ont monté « assez allègrement », soit entre 3 % et 6 %, dans toutes les catégories de logements.

Les principales tendances fondamentales(ventes, inscriptions et prix)ont marqué le pas à Montréal au dernier trimestre de 2006. Le mouvement d’appréciation du prix des maisons s’est poursuivi, mais il a été limité à quelques points de pourcentage, dit RBC. « Sur un an, les hausses de prix ont aussi été beaucoup plus faibles en 2006, 3 % à 5 % étant la norme, comparativement à 10 % en 2005 », précise-t-elle.

Bien que l’accès à la propriété demeure cher dans la Belle Province, les Québécois peuvent se consoler. À Vancouver, la mesure d’accessibilité pour un bungalow détaché est de 68,5 %. À Toronto, elle est de 42,6 % et à Calgary, de 40,9 %. Seule Ottawa présente un meilleur ratio: 30,0 %.