BMO Marchés des capitaux attirée par la Grande-Bretagne

9 mars 2007 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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(09-03-2007)La firme de courtage BMO Marchés des capitaux joint les rangs de maisons canadiennes qui s’installent en Grande-Bretagne afin d’aider des entreprises d’ici à s’inscrire à la cote du marché alternatif AIM de la Bourse de Londres.

Mardi dernier, BMO a annoncé qu’elle recrutait une équipe de professionnels à Londres dans le but de permettre à des sociétés canadiennes des secteurs des ressources minières, de l’énergie et des technologies à réussir leur entrée sur l’AIM, qui connaît une croissance notable.

Pourquoi l’AIM exerce-t-il cet attrait? C’est que les Bourses canadiennes et américaines appliquent une réglementation exigeante et coûteuse. Au contraire, le marché AIM offre beaucoup de souplesse. Ainsi, les sociétés ne sont pas tenues d’être enregistrées en Grande-Bretagne. De plus, l’AIM est reconnu pour être dominé par les investisseurs institutionnels aux moyens considérables etaux humeurs moins changeantes. Sur l’AIM, 58 % des investisseurs sont des institutions, alors qu’on n’en compte que 30 % sur le Nasdaq.

Selon PricewaterhouseCoopers, 13 entreprises canadiennes se sont inscrites sur l’AIM en 2006. Elles ont réussi à lever pour 425 millions de dollars de capital, ce qui constitue un record. La marque précédente a été établie en 2004. Douze sociétés avaient alors émis pour 198 millions de dollars de titres de participation.

Au total, 426 nouvelles inscriptions ont été enregistrées en 2006, faisant porter à 1634 le nombre d’entreprises cotées sur l’AIM. À la fin de janvier 2007, des 304 firmes étrangères inscrites sur l’AIM, 43 étaient canadiennes.