Clément Gignac augmente la pondération en actions de son portefeuille modèle

29 janvier 2008 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Pour Clément Gignac, la question n’est plus de savoir si l’économie américaine connaîtra une récession, « mais quelle en sera l’ampleur et combien de temps ce ralentissement économique probable durera ».

L’économiste en chef et stratège à la Financière Banque Nationale (FBN) estime à 70 % les probabilités qu’une récession frappera nos voisins du Sud. Mais il croit qu’elle sera « relativement modérée et de courte durée ». Il constate que les autorités américaines prennent au sérieux la détérioration de la situation économique et qu’elles sont intervenues avec vigueur. En font foi la baisse d’urgence de 75 points de base du taux directeur, une semaine environ avant la rencontre prévue du FOMC, et la mise en œuvre de mesures de relance fiscales de 150 milliards de dollars.

Clément Gignac fait remarquer qu’on a recensé au moins sept récessions depuis 1955. En général, elles ont pour effet d’entraîner des baisses de l’ordre de 20 % des cours boursiers, tant au Canada qu’aux États-Unis. « Ceci dit, l’histoire nous démontre également que le printemps finit toujours par poindre et que la Bourse récupère le terrain perdu dans les 12 à 18 mois suivants le creux », note-t-il. Qui plus est, le marché boursier tend à redécoller avant même que la récession ne soit terminée, car « il anticipe des jours meilleurs pour les résultats financiers des entreprises et des banques ».

L’expert indique que, déjà, certains indices boursiers ont remonté de façon assez spectaculaire. « Faisant écho à ces développements majeurs, ma zone de confort a nettement augmenté si bien que nous avons décidé de diminuer la pondération des titres à revenu fixe pour augmenter celle des actions au sein du portefeuille modèle de la FBN », conclut Clément Gignac.