Clément Gignac plus sceptique que jamais

15 janvier 2007 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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(16-01-2007)L’économiste en chef et stratège à la Financière Banque Nationale invoque 13 motifs pour se méfier du S&P/TSX en 2007. Parmi ceux-ci figurent un possible revirement de politique environnementale d’Ottawa vis-à-vis des sables bitumineux et le fait que presque tous les stratèges de Bay Street sont… haussiers!

« L’an dernier, l’indice S&P/TSX a battu son équivalent américain, l’indice S&P 500, une cinquième année de suite, après conversion en dollars canadiens. Cela ne s’était jamais vu en cinq décennies », note-t-il.

Depuis la fin de 2001, le S&P/TSX s’est apprécié de 67,9 % contre une perte de 9,9 % pour le S&P 500, après conversion en dollars canadiens. Cet écart sur cinq ans est aussi une première, rappelle-t-il. Même s’il reconnaît s’être trompé en recommandant de sous-pondérer le secteur de l’énergie et les actions canadiennes du début de 2005, il demeure encore et toujours sceptique devant la durabilité de la reprise des prix des matières premières de 2005-2006.

À cet effet, il continue de recommander de sous-pondérer le marché boursier canadien en général et le secteur des ressources naturelles en particulier. « Certes, les 3 500 points qu’a gagnés l’indice S&P/TSX en 2005 et 2006 ne s’évaporeront pas du jour au lendemain, mais une grande partie de cette hausse est menacée parce qu’elle est liée à l’enthousiasme de certains analystes pour les prix à long terme des matières premières(surtout le pétrole). »

Pour la fin de 2007, il prévoit que le S&P/TSX descendra à 11 200 points. À la fermeture des marchés vendredi dernier, il se situait à 12678 points.

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