Comment bénéficier des excès ou du manque de confiance des investisseurs ?

4 janvier 2010 | Dernière mise à jour le 4 janvier 2010
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Les situations extrêmes se produisent quand l’opinion des experts ou des investisseurs prévoit le pire. Durant ce moment, l’investisseur achète des positions en situation de faiblesse et de doute, écrit William André Nadeau, gestionnaire de portefeuille et fondateur du cabinet Orientation Finance.

L’inconvénient de cette méthode de gestion de style «contrarian» est qu’il est difficile de déterminer le creux ultime avant un renversement de tendance. Par exemple, l’état de panique du creux du marché boursier s’est produit au moment où le consensus était extrêmement pessimiste et où un pourcentage d’investisseurs abandonnait tout espoir pour les marchés. Était-ce en octobre 2008, en novembre 2008 ou le 8mars 2008, le creux ultime qui a précédé une des plus importantes hausses de Bourses en Amérique du Nord?

Les gestionnaires expérimentés savent qu’il existe une condition importante pour surpasser le rendementde la moyenne du marché. Il s’agit de gérer ses émotions afin de réfléchir de façon raisonnable et indépendante.

Investir pendant des situations extrêmes demande une très grande maîtrise de ses émotions et un fort caractère pour ne pas succomber aux pressions externes, puisque votre intention est d’agir à l’opposé de l’opinion populaire.

L’objectif du travail de gestion est de découvrir les moments où l’excès d’optimisme ou de pessimisme prévaut.

Acheter un titre qui a baissé de 90% par excès de pessimisme ne signifie pas, non plus, que c’est un bon choix de placement, d’où l’importance de bien calculer la valeur de l’entreprise de façon rationnelle.

Le meilleur des scénarios serait d’acheter un panier de titres fondamentalement solides mais qui ont subi un excès de pessimisme. L’achat de ces titres serait graduel, au fur et à mesure que les cours du titre grimpent.

Les gestionnaires américains de type «trend following» qui ont bien maîtrisé ces principes ont obtenu de bons gains boursiers.

Le contenu de cette chronique a été gracieusement fourni par le cabinet Orientation Finance.

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