Des hypothèques qui peuvent être fractionnées

Par Fabrice Tremblay | 11 mars 2011 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
2 minutes de lecture

La valeur des résidences a beaucoup augmenté au Canada dans les dernières années. Les banques rivalisent maintenant d’ingéniosité pour que leurs clients puissent bénéficier de la valeur accrue de leur maison. Le prêt hypothécaire devient en quelque sorte un élément d’actif, qui permet d’obtenir d’autres crédits.

Par exemple, la Banque Scotia propose son programme Crédit intégré Scotia, qui permet d’emprunter jusqu’à 80 % de la valeur actuelle de sa maison. La portion de cette valeur qui n’est pas allouée à l’hypothèque restant peut servir à obtenir d’autres lignes de crédits. La banque donne comme exemple la possibilité d’obtenir un crédit pour l’automobile, ou pour la construction d’une piscine.

Une particularité de ce programme est que l’hypothèque en tant que telle peut être fractionné en deux ou trois portions, avec des modalités différentes concernant les taux d’intérêts. « Certains consommateurs préfèrent la tranquillité d’esprit que leur procure un prêt hypothécaire à taux fixe, tandis que d’autres apprécient la souplesse d’un prêt à taux variable, mais il n’est pas forcément nécessaire de choisir entre l’un et l’autre », souligne David Stafford, administrateur délégué, Crédit garanti par un bien immobilier, à la Banque Scotia. Il ajoute : « Lorsque vous investissez, vous ne mettez pas tous vos œufs dans le même panier, alors pourquoi le faire lorsque vous empruntez? »

La Banque Scotia offre ainsi un prêt hypothécaire appelé Long-court, aux clients qui ont recours au programme de Crédit intégré. Ce produit permet de scinder le prêt hypothécaire entre un prêt fermé à taux fixe (d’une durée de 10 ans par exemple) et un prêt hypothécaire à taux variable. La banque croit que cette solution peut-être particulièrement attrayante dans la conjoncture économique actuelle. Les taux d’intérêts vont monter, cela est certain, mais il est difficile de prévoir quand et à quel rythme. Mais en attendant, il est dommage de ne pas profiter des bas taux en vigueur.

Fabrice Tremblay