Des résultats époustouflants

16 juin 2006 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
3 minutes de lecture

(16-06-2006) Démarrage en trombe du secteur des valeurs mobilières au 1er trimestre de 2006. En effet, l’industrie affiche un bénéfice d’exploitation de 1,6 milliard de dollars, en hausse de 42 % sur l’an dernier. Du jamais vu.

« Ce résultat époustouflant est clairement le produit d’un formidable bond des chiffres d’affaires », souligne l’Association canadienne des courtiers en valeurs mobilières (ACCOVAM), qui livre ses données avec bonne humeur.

Son enthousiasme s’explique. De janvier à mars 2006:

* Les recettes sous forme de commissions se sont chiffrées à 1,7 milliard de dollars (+ 18 %).* Les opérations sur actions ont généré des recettes totales de 302 millions de dollars (+ 193 %).* Le secteur employait 39 977 personnes, 7 % de plus qu’à la même période l’an dernier.* Le bénéfice d’exploitation des sociétés intégrées a atteint 1,1 milliard de dollars, en hausse de 34 % par rapport à la même période l’an dernier.* Le bénéfice d’exploitation des sociétés de détail a totalisé 143 millions de dollars (+ 87 %).* Le bénéfice d’exploitation du secteur institutionnel s’est établi à 348 millions de dollars (+ 56 %).

« L’engouement pour la Bourse ne se dément pas », commente l’ACCOVAM. À 1,7 milliards de dollars, les commissions (le « pain quotidien du secteur ») ont frôlé le chiffre magique de 2 milliards atteint dans l’euphorie boursière du début de l’an 2000.

Les opérations sur titres à revenu fixe ont grimpé de 22 % par rapport à l’an passé. Malgré les hausses successives des taux d’intérêt, les investisseurs continuent d’avoir confiance dans le marché des titres de créance. Les opérations sur actions ont bondi de 193 %. « L’amélioration a été accueillie avec joie après le quatrième trimestre décevant de l’an dernier», constate l’ACCOVAM. Chauffé à blanc, le marché des fusions et acquisitions du Canada, qui a atteint un record inégalé en cinq ans en 2005, n’a donné «aucun signe d’essoufflement » en 2006.

La hausse tous azimuts des revenus explique en partie cette performance remarquable du secteur. L’autre partie du succès est attribuable au contrôle des dépenses, qui ont augmenté de 11 % seulement au cours de la période. Tout calculé, le secteur des valeurs mobilières dégage un rendement des capitaux propres de 31 %, légèrement en deçà du record de 35 % établi en 2001.