Des solutions de rechange au partage des revenus de retraite

2 mars 2007 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
2 minutes de lecture

(02-03-2007)Le chroniqueur Steven Kelman, de Morningstar Canada, estime que le partage des revenus de retraite entre conjoints ne peut pas remplacer un bonne planification financière.

En effet, dit-il, si le ministre canadien des Finances Jim Flaherty souhaite aider tant les couples que les célibataires exclus de cette mesure, « il devrait limiter le partage des revenus et augmenter la Sécurité de la vieillesse et le crédit sur le montant en raison de l’âge ». Ce faisant, les personnes discriminées par le projet de loi s’en porteront mieux et «l’imposition progressive sera maintenue».

Steven Kelman estime qu’une bonne planification financière qui s’appuie sur un budget et, le cas échéant, sur des REER de conjoints, « est plus sensée que de miser sur la concrétisation d’un projet qui risque d’achopper avant l’étape du budget ».

Les objectifs d’un couple, ajoute-t-il, devraient inclure la création d’un portefeuille séparé pour chacun des conjoints, de sorte que chacun d’eux puisse posséder son propre argent en tout temps et un capital sensiblement équivalent à la retraite. « Si l’un des époux gagne beaucoup plus que l’autre ou si le couple prévoit un congé de maternité, un régime de retraite pour le conjoint est une solution judicieuse », préconise-t-il.

Certes, le partage des revenus de retraite semble offrir une péréquation entre conjoints, mais il est plus avantageux pour chaque époux de posséder ses propres épargnes. En outre, « cela ne place pas plus d’argent entre les mains de l’époux au revenu moins élevé ». Si tous les actifs appartiennent à l’épouse, par exemple, l’autre pourrait se retrouver dans une fâcheuse situation si le couple venait à se séparer ou si l’épouse décidait d’investir les économies du ménage dans des placements spéculatifs ou de « s’adonner à des passe-temps dispendieux ».

Pour lire le commentaire de Steven Kelman, cliquez ici: