Existe-t-il un marché des relations amoureuses ?

15 février 2008 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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À l’occasion de la Saint-Valentin, l’Institut économique de Montréal (IEDM) présente une analyse originale à propos des stratégies et des mécanismes de marché à l’œuvre sur les sites de rencontre en ligne.

Dans une note économique, l’économiste Mathieu Laberge explique que les sites de rencontre sont des «marchés des relations amoureuses» dans la mesure où ils facilitent la rencontre d’offreurs et de demandeurs!

Dans une note économique, l’économiste Mathieu Laberge explique que les sites de rencontre sont des «marchés des relations amoureuses» dans la mesure où ils facilitent la rencontre d’offreurs et de demandeurs!

«Le comportement des hommes et des femmes à la recherche d’un partenaire s’explique en partie par des stratégies que la science économique peut aider à comprendre», dit-il le plus sérieusement du monde. L’analyse économique qu’il a effectuée s’appuie sur des données fournies par le site RéseauContact.

Notamment, Mathieu Laberge estime que les sites de rencontre sont des marchés au potentiel considérable, visités par quelque 600 000 Québécois. «Les sites de rencontre virtuelle permettent l’accès à un bassin de célibataires beaucoup plus important que celui offert par les moyens traditionnels, comme les bars, de même qu’un ‘catalogage’ des candidats potentiels en fonction des préférences des demandeurs», écrit l’économiste.

Par ailleurs, les données indiquent qu’après 55 ans, on observe une augmentation de la demande pour les hommes, comparativement à celle pour les femmes, telle que mesurée par le nombre moyen de messages reçus. «Cela s’explique par la réduction de l’écart entre le nombre d’hommes et de femmes sur le site; aussi, par les préférences des participants pour les femmes plus jeunes et les hommes plus âgés», indique Mathieu Laberge.

Plusieurs autres aspects du sujet sont développés.

Pour lire l’étude de Mathieu Laberge, cliquez ici