Fonds communs : baisse des actifs en juin

Par Fabrice Tremblay | 15 juillet 2011 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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En raison des récentes turbulences financières, les actifs totaux de l’industrie ont baissé de 1,6 % en juin, selon l’Institut des fonds d’investissement du Canada (IFIC). La valeur totale des actifs a baissé de 10, 5 milliards de dollars par rapport au mois précédent. De ce montant, 8 milliards de baisse est attribuable au secteur des actions.

En analysant les données sur une plus longue période, les actifs demeurent cependant en hausse. Le taux de croissance depuis le début de l’année se chiffre à 3,3 %, et celui observé au cours des 12 derniers mois, à 16 %. Les actifs totaux de l’industrie atteignent désormais 656,4 milliards de dollars.

En juin, les ventes nettes de l’industrie ont atteint 1,27 milliard de dollars, ce qui constitue un recul par rapport au mois de mai. Ce montant représente par contre une forte hausse par rapport au mois de juin 2010, où les ventes nettes n’avaient été que de 224,9 millions de dollars.

Les fonds équilibrés toujours devant Les ventes nettes de fonds équilibrés constituent toujours la majorité des ventes nettes de l’industrie, se chiffrant à 2,22 milliards de dollars en juin 2011. Dans cette catégorie, les fonds équilibrés internationaux ont connu un léger recul en juin, mais se situent tout de même à 1,3 milliard de dollars. Il s’agit d’un montant représentant un peu plus du double des ventes nettes de ce type de fonds en juin 2010, qui se situaient alors à 614,8 millions de dollars.

Les fonds d’obligations constituent la seule grande catégorie d’actifs à avoir connu une croissance des actifs par rapport au mois précédent, avec une hausse de 0,3 %. Les ventes nettes de fonds d’obligations ont atteint 470,2 millions de dollars en juin. Cependant, les ventes nettes de fonds d’obligations depuis le début de l’année ont reculé de façon considérable par rapport à la même période l’an dernier, passant de 3,5 milliards en 2010 à 938,9 millions de dollars en 2011. Cette tendance peut s’expliquer par l’anticipation d’une hausse prochaine des taux d’intérêts, qui ferait baisser automatiquement les prix des obligations.

Fabrice Tremblay