Fraudeur d’entreprise : un homme dans la trentaine

21 octobre 2008 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
2 minutes de lecture

Le fraudeur type d’une entreprise canadienne est un homme dans la trentaine, selon un sondage PricewaterhouseCoopers.

Voilà quelques-unes des révélations que contient la quatrième enquête du cabinet conseil sur la fraude en entreprise. Le sondage mondial a été mené en 2007 auprès de 1435 sociétés de tous types, grandes et petites, disséminées dans 40pays.

L’enquête précise notamment que 52% des entreprises canadiennes et américaines ont déclaré avoir été victimes de fraude en 2007. C’est 3% de moins que lors de la dernière enquête, réalisée en 2005.

À l’échelle mondiale, 43% des entreprises disent avoir été touchées par ce phénomène.

«Les pourcentages sont plus élevés en Amérique du Nord étant donné que les entreprises sont plus sensibilisées à cette réalité et qu’elles ont mis en place des mécanismes de détection», précise Pierre Taillefer, associé chez PricewaterhouseCoopers.

Selon le sondage, la perte moyenne qu’occasionnait une fraude s’élevait en 2007 à 3,7millions de dollars, contre 600000$ deux ans plus tôt.

Les deux tiers des fraudeurs font partie du personnel de l’entreprise touchée. «C’est une personne en qui on fait confiance», raconte Pierre Taillefer.

Dans 88% des cas, il s’agit d’hommes. Quatre fois sur 10, ils ont dans la trentaine et détiennent une formation de niveau secondaire.

L’appât du gain a constitué, dans 59% des cas, le principal incitatif.

À l’échelle mondiale, la fraude a pu principalement être détectée au cours du processus de vérification interne. Au Canada, le hasard et le signalement ont été les deux principaux facteurs de détection.

Quatrième en son genre, le sondage PricewaterhouseCoopers a été présenté dans le cadre du 3e Rendez-vous avec l’Autorité des marchés financiers, organisé le 20octobre à Montréal.