Haro sur la non-indexation des régimes de retraite

21 décembre 2006 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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(21-12-2006)L’Association québécoise des retraité(e)s des secteurs public et parapublic(AQRP)se désole que l’on refuse d’indexer pleinement les rentes de l’ensemble des régimes complémentaires de retraite.

Ce faisant, « on se prive de la création ou du maintien de 1 900 emplois en 2006, ce nombre d’emplois atteignant 3 555 en 2017 », calcule l’AQRP. À terme, le pays en sortira perdant, car cette activité économique supplémentaire pourrait générer des rentrées fiscales additionnelles pour les gouvernements du Québec et du Canada totalisant 40,1 millions de dollars en 2006. En 2017, ce montant pourrait grimper jusqu’à 75,1 millions de dollars.

Lorsque l’AQRP se penche exclusivement sur les rentes versées par les régimes confiés à la Commission administrative des régimes de retraite et d’assurances(CARRA), qui couvrent la majorité des retraités de l’État, elle constate que l’impact serait de 609 emplois en 2006 et de 1 139 emplois en 2017. Les rentrées fiscales additionnelles se chiffreraient à de 8,3 millions de dollars pour le gouvernement du Québec en 2006, et à 15,6 millions en 2017.

L’AQRP rappelle que la grande majorité des régimes complémentaires de retraite au Québec ne sont que partiellement indexés au coût de la vie. En 2005, le Québec comptait environ 650 000 personnes bénéficiaires d’un régime complémentaire de retraite, dont 234 000 à la CARRA. Selon les estimations de l’étude, la Belle Province en comptera plus de 1 million en 2016, dont environ 380 000 à la CARRA.