La croissance l’emporte sur la valeur au 3e trimestre

29 octobre 2007 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Le troisième trimestre de l’année a été difficile pour les gestionnaires actifs, selon le Russel Active Manager Report. Selon le sondage, seulement 45% des gestionnaires de grandes capitalisations canadiennes ont battu le S&P/TSX composite durant ce trimestre, en baisse par rapport à 53% lors du 2e trimestre et 65% au 1er trimestre. En fait, ce résultat est le plus bas depuis le 2e trimestre de 2006.

Mais l’élément le plus étonnant dans ce rapport est l’écart observé entre les gestionnaires de valeur et ceux de croissance. Seulement 9% des premiers ont battu l’indice de référence, contre 75% des seconds. « Le rendement médian des gestionnaires de valeur était de seulement 0,5 % comparativement à 2,4% pour les gestionnaires de croissance. Il est normal de voir des divergences entre le style croissance et valeur, mais pas à ce point », commente Kathleen Wylie, analyste principale en recherche de Investissements Russell Canada .

La répartition d’actifs est la principale cause de cet écart. Avec un rendement de 14%, le secteur des technologies de l’information a été le plus performant. En moyenne, les gestionnaires de valeur souspondéraient ce secteur de plus de 1% alors qu’au contraire, les gestionnaires de croissance surpondéraient de quelque 3%. Le titre clé du secteur, Research in Motion, a gagné 37% durant le trimestre, ne figurait pas dans le portefeuille de la plupart des gestionnaires de valeur.

Le deuxième secteur le plus performant, les matériaux, a gagné 13%. Les gestionnaires de valeur y étaient aussi souspondérés. Potash a enregistré une hausse de 27% durant ce trimestre, un titre qui n’est typiquement pas détenu par les gestionnaires de valeur, mais que plusieurs gestionnaires de croissance surpondèrent.

« Il y avait un plus grand écart de rendement entre le gestionnaire de croissance le plus et le moins performant que chez les gestionnaires de valeur, commente Mme Wylie. La différence était de 15% du côté des gestionnaires de croissance comparativement à seulement 4% pour ceux de valeur. Cela montre que l’environnement pour les gestionnaires de valeur était difficile.

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