La CVMA sous la loupe du vérificateur général de l’Alberta

26 mai 2005 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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(26-05-05)Après deux semaines de débats juridiques, la cour du Banc de laReine de l’Alberta a tranché : le vérificateur généralde l’Alberta pourra mener une enquête sur les agissements de la Commissiondes valeurs mobilières de l’Alberta(CVMA).

Accusée d’entrave, de favoritisme, de laxisme dans l’applicationde la conformité et de mauvaise gestion des actifs, la CVMA arguait quele pouvoir d’enquête du vérificateur généraldevait se limiter exclusivement aux aspects financiers de l’affaire.

Faux, a rétorqué le juge. Le vérificateur généralpeut examiner toute question relative à la conformité et àla gestion des ressources humaines s’il le croit nécessaire, cequi est le cas ici.

Les accusations portées contre la CVMA remontent à mars dernier.Des employés exaspérés se sont plaint du travail du présidentde la commission, Stephen Sibold, et de son directeur exécutif, DavidLinder. Ceux-ci auraient encouragé la «mentalité cowboy»au sein de la CVMA et, à de nombreuses reprises, fait preuve de favoritismeà l’endroit du personnel féminin. L’accusation laplus grave concerne l’entrave. En effet, des cadres supérieursde la CVMA auraient incité des inspecteurs à laisser tomber certainesenquêtes. Des allégations relatives à la mauvaise gestiondes fonds planent aussi sur la CVMA.