La dépendance au cellulaire plus forte qu’au cannabis

Par Soumis par Investissements Renaissance | 14 septembre 2017 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Bien qu’ils défraient moins la manchette, les bonnes vieilles sociétés de téléphonie demeurent plus attrayantes que le marché émergent du cannabis, observe Craig Jerusalim, de Gestion d’actifs CIBC.

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« Les opérateurs de télécommunications jouissent d’un momentum très favorable. Leur pénétration augmente, leur usage s’accroit rapidement, et leurs infrastructures prennent de l’ampleur », se réjouit Craig Jerusalim.

Les Telus, BCE, Rogers, Shaw, Québecor et consorts profitent d’une combinaison de vents favorables, selon l’expert. « Les téléphones ont de plus en plus de fonctionnalités, et les familles abandonnent leurs téléphones fixes et équipent leurs enfants d’appareils mobiles. Les Canadiens sont toujours plus nombreux à posséder plusieurs appareils connectés. Et ce n’est pas fini : les telcos ont amélioré leur service à la clientèle et cela se ressent dans l’opinion des consommateurs. De plus, le nouveau iPhone arrive à grand pas », dit Craig Jerusalim dans notre entrevue réalisée avant le lancement du iPhone 8 avant-hier par Apple.

Selon lui, tout cela est favorable à des profits en croissance, pour toutes les entreprises du secteur.

L’expert établit ensuite un contraste avec le secteur naissant du cannabis. Qu’il soit médical ou récréatif, il attire plus la curiosité que l’industrie bien établie des télécommunications, mais il fait face à plusieurs défis de taille qui devraient repousser les investisseurs prudents, selon lui.

« L’industrie en est encore à ses balbutiements et il est toujours impossible de dire qui va s’y tailler une place de choix et transformer les effets de mode en réels profits. Le plus gros problème que je vois actuellement, c’est l’absence d’avantages concurrentiels autour d’un produit de commodité. Les barrières à l’entrée du marché sont basses, ce qui devrait abaisser les prix au plus près des coûts de production, et permettre aux joueurs les plus agiles de survivre. Mais ce n’est pas la survie qui intéresse les investisseurs, ce sont les profits. D’ici à ce que des barrières et des règles soient établies dans ce marché, je m’en tiendrai aux industries qui présentent des modèles d’affaires robustes et ont démontré leur profitabilité. »

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